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La menace cachée de l’armée chinoise

Écrit par Joshua Philipp, Epoch Times
18.05.2014
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  • 4 mars 2014: Le Général Liu Yuan (gauche), commissaire politique du département logistique de l’armée chinoise, quitte le Grand Hall du Peuple à Pékin. Le régime chinois emploie de nombreux outils de tromperie pour atteindre ses objectifs militaires. (Feng Li/Getty Images)

À la fin du mois dernier, la Commission centrale militaire chinoise a publié un appel à renforcer le secret militaire. Le Quotidien de l’Armée de libération du peuple a cité le document officiel et commenté que les directives de confidentialité doivent aider l’armée chinoise à s’engager et remporter des guerres.

Le document était accompagné de rapports des services d’information officiels chinois sur la valeur de la confidentialité. Cela se produit juste après la visite en Chine de Chuck Hagel, le Secrétaire américain à la défense, en avril dernier, durant laquelle il avait promis aux dirigeants chinois une plus grande ouverture et une plus grande transparence des cyber-opérations américaines, dans l’espoir qu’un geste soit fait en retour.

Les questions de confidentialité de l’armée chinoise sont régulièrement citées comme première source d’inquiétude dans les rapports de défense du Congrès et de l’armée américaine. Cette année, le budget de la défense chinoise a été augmenté de 12,2% à 132 milliards de dollars, suivant un schéma de croissances similaires ces vingt dernières années. Mais le Pentagone pense que le budget de la défense chinoise est en réalité bien plus élevé et estime qu’en 2012, il était équivalent à deux fois les chiffres publiés.

De nombreux experts remettent en question la menace présentée par ce que la Chine montre au monde de son armée: une armée composée de navires et d’avions de l’ère soviétique, une lente émergence des nouvelles technologies et une structure de communications d’une fiabilité douteuse.

Mais ce dont on ne parle pas souvent, c’est ce que l’armée chinoise ne montre pas au monde: une armée de pirates informatiques, d’agents doubles, d’espions et de tromperies.

En Chine, la population appelle le régime au pouvoir le «petit lapin blanc». Cette expression est souvent précédée des mots «ventre noir». L’image globale désigne une personne qui sourit et semble amicale en surface, mais dont le cœur et l’esprit sont remplis de plans vicieux.

On ne pourrait trouver analogie plus précise. La stratégie militaire chinoise n’est pas basée sur la force, mais bien sur la tromperie. Là est la réelle menace que représente l’armée chinoise.

Une guerre non-conventionnelle

Le 12 mai dernier, la Chine a essayé une de ses armes anti-satellite, un missile Dong Ning-2. L’Académie chinoise des sciences a précisé que le lancement de ce missile avait un but purement scientifique.

Les armes anti-satellite font partie de ce que les Chinois leurs armes d’atout ou «armes de masse de l’assassin». Il s’agit d’un système qui permettrait à l’armée chinoise de désactiver certains éléments de l’armée américaine que l’armée chinoise ne peut pas combattre.

Les satellites sont une des cibles principales de ces systèmes, la force de l’armée américaine reposant lourdement sur ces satellites, pour la communication ou la localisation. Ashley Tellis, déléguée principale de la Dotation Carnegie pour la paix internationale, a bien résumé la situation lors d’une audience au Congrès le 28 janvier dernier.

«Les planificateurs de l’armée chinoise se concentrent fortement pour neutraliser les installations spatiales américaines parce qu’ils pensent que cela est nécessaire pour affaiblir la domination sur laquelle l’armée américaine repose pour arriver à la victoire.»

Les armes secrètes de la Chine ne se limitent pas à cela. Elles incluent le cyber-piratage, les radiations micro-ondes et les ogives à pulsion électromagnétique. Un rapport déclassifié sur les armes de masse chinoises, publié en septembre 2010 par le Centre national américain de renseignements au sol, déclarait que la Chine pourrait utiliser des armes comme une «mesure surprise» contre Taïwan ou les États-Unis.

«Ces armes de masse modernes vont permettre aux forces chinoises à la technologie faiblement développée de l’emporter sur les forces américaines de haute technologie dans un conflit localisé,» affirme le document.

En plus des armes physiques, la Chine emploie également d’autres tactiques militaires qui correspondent encore plus au symbole du «ventre noir du petit lapin blanc».

Un rapport publié en avril dernier mais connu du Pentagone depuis plus d’un an, explique que la Chine utilise une stratégie militaire de tromperie appelée «les Trois guerres» pour lui donner une prise dans les disputes territoriales dans les Mers de Chine du sud et de l’est.

Selon ce rapport, les «Trois guerres» désignent la manipulation des médias, la manipulation de la loi internationale et une campagne de guerre psychologique. Le Chine semble utiliser cette stratégie pou tenter de désamorcer l’influence des États-Unis sur les autres pays.

Ensuite, il y a encore le réseau d’espions chinois et autres prestataires, ainsi qu’une large structure d’informateurs. L’usage fréquent du cyber-espionnage rentre également dans ce réseau.

Chen Yonglin, ancien diplomate en Australie, a affirmé qu’en 2005, la Chine possédait plus de 1.000 espions en Australie. Mais la réelle portée de l’espionnage chinois reste inconnu.

En temps de paix, les espions chinois sont régulièrement attrapés au cours de vol de propriété intellectuelle visant à avantager l’économie chinoise. En temps de guerre, la cible des espions serait certainement différente.

Version en anglais: Beware the ‘Little White Rabbit’ of China’s Military

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