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Hygiène vitale de la femme enceinte 3e partie : de la grossesse à l’accouchement

Écrit par Christian Bauer, Ingénieur, naturopathe, thérapeute
29.01.2007
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Dans l’édition précédente, nous avons décrit mois par mois certains conseils concernant la grossesse.

Nous récapitulerons ici les procédés naturels utilisables pendant la grossesse de manière générale pour ensuite aborder l’accouchement.

Procédés naturel qu’il est possible d’utiliser pendant la grossesse :

Les bains tièdes aident à la relaxation, le sauna (si on l’a déjà utilisé) est possible jusqu’au 6e mois pour éliminer des toxines.

En cas d’hémorroïdes, un drainage du foie avec des plantes adéquates

comme le marron d’inde ou se mettre une bouillotte chaude sur le foie

sont possibles. Les bains de siège frais aident également.

  • maman et nouveau ne(攝影: / 大紀元)

 

Le contact avec la nature pour se décharger du stress, le repos, la détente, un sommeil de bonne qualité, un équilibre psycho-émotionnel correct sont très importants.

La respiration est également primordiale. Il est souvent dit qu’il ne faut pas manger pour 2 mais respirer pour 2. En ce sens, un respiration lente, ventrale ou costale basse est importante.

Toutes les activités physiques douces liées à la relaxation sont conseillées (piscine, yoga, sophrologie,…) afin que l’acceptation du futur événement soit la plus positive possible.

Les activités artistiques, la lecture, les spectacles, la musique, la méditation y contribuent.

Un ensoleillement (raisonnable !) est également intéressant.

Le massage est également possible, mais soit assise, soit sur le côté.

Il faut également veiller à assouplir le petit bassin et à tonifier le périnée : des exercices de yoga y contribuent. Les bains de siège froids tonifient aussi le périnée.

Il faut être bien conscient que l’enfant enregistre ce qui se passe pendant la grossesse (et à fortiori après la naissance, même lorsqu’il est tout petit). L’harmonie et le bien-être qui règnent autour de lui sont donc primordiaux.

Dès la fin de la grossesse (et bien sûr après l’accouchement), il est possible de commencer à prendre des plantes galactogènes (qui augmentent la production de lait) comme par exemple l’anis, le fenouil, le carvi, le cumin, le houblon. Par contre, il faut éviter à tout prix la sauge et le persil qui arrêtent le lait.

L’accouchement :

Au moment de l’accouchement, des phénomènes hormonaux surviennent. Le bébé et la maman produisent des prostaglandines et de l’ocytocine. Cette ocytocine contribue à l’expulsion du bébé mais aussi à la production du lait.

De nos jours, les accouchements sont de plus en plus médicalisés, comme si cela devenait un acte chirurgical. Alors que c’est un acte naturel qui devrait se dérouler dans la joie et la paix, c’est souvent dans le stress qu’il se produit.

A ce moment, c’est le cerveau archaïque qui domine et il n’y a plus de règles. Il est aberrant de demander à la maman « inspirez, bloquez, poussez ». Accoucher allongée est également contre nature.

Il faut savoir qu’à l’hôpital, des injections d’ocytocine de synthèse sont effectuées. Elles peuvent entraîner par la suite un comportement addictif du bébé.

L’accouchement à l’hôpital est aujourd’hui la règle générale. Il est cependant toujours possible d’accoucher chez soi en présence d’une sage-femme bien formée. Se munir de bouteilles d’oxygène est recommandé. La sage-femme devra être munie d’un monitoring pour lire les battements du cœur de bébé. Il faudra également se procurer un siège spécial accouchement qui permettra d’accoucher assise.

Pour le premier enfant, il est préférable de s’en remettre aux maisons de naissance qui sont de bons compromis entre hôpital et domicile.

Bien sûr, en cas de suspicion d’un problème, il ne faut pas non plus hésiter à recourir à des structures plus lourdes du type hôpital qu’il ne faut pas rejeter en bloc… mais il faut peut-être essayer de faire respecter certaines règles.

A un moment donné, la poche des eaux se rompt (le liquide amniotique s’échappe)… Au bout d’un certain temps, bébé sort.

L’ingestion d’un peu de flore intestinale de la mère sera à l’origine de sa propre flore.

La première chose à faire est de mettre le bébé au sein. Le premier liquide qui sort est appelé colostrum. Il purge l’enfant de certaines toxines et lui donne des anticorps.

Le premier allaitement facilite également le décollement du placenta… si le cordon n’a pas été coupé trop tôt !

Il est possible de récupérer le placenta et de faire une isotropie placentaire en homéopathie. Cela permet à la maman de récupérer plus vite mais aussi de soigner certains maux du bébé… mais il est souvent récupéré pour les laboratoires. Il faut donc demander.

Le fait d’allaiter contribue également à la remise en place de l’utérus.

Pour éviter les crevasses, la maman peut se préparer pendant la grossesse en tirant sur les mamelons et en les frottant avec du citron.

Il n’est pas nécessaire d’habiller le petit prématurément.

Le contact peau à peau avec la mère via l’allaitement est important.

Le fait de dormir avec ses parents aussi.

En effet, une séparation intempestive peut générer des conflits pouvant entraîner des problèmes de peau (eczéma, psoriasis,…).

L’huile essentielle de clou de girofle peut permettre de faciliter l’accouchement. Elle sera également utile plus tard lors d’éventuels maux de dents (posologie : par voie orale, maximum 12 gouttes par jour en 4 prises soit 4 fois 3 gouttes).

L’homéopathie peut également être d’un grand secours lors de cette étape de mise au monde mais il faut s’en référer à un homéopathe compétent en évitant absolument l’auto-médication.

http://la-marjolaine.skyblog.com  

 

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