"Mr Pongs", dalmatien et ami de Ray of Light (ROL) est pris en photo devant l'historique navire britannique Cutty Sark, devant la circonscription du Royal Borough of Greenwich. " Il aime aller voir les touristes un peu partout ", indique son propriétaire qui est SDF depuis des années et vit de son art dans les rues londoniennes. (Cutty Sark Photobomb, Greenwich by ROL)
100 appareils photos ont été distribués à des sans abris de Londres. Le résultat est étonnant!
7 septembre 2015 09:25 Mis à jour: 8 septembre 2015 17:07
« Mr Pongs », dalmatien et ami de Ray of Light (ROL) est pris en photo devant l’historique navire britannique Cutty Sark, devant la circonscription du Royal Borough of Greenwich. » Il aime aller voir les touristes un peu partout « , indique son propriétaire qui est SDF depuis des années et vit de son art dans les rues londoniennes. (Cutty Sark Photobomb, Greenwich by ROL)
Une femme prend un café en face d’un store, près du Pritchard’s Road Day Centre, devant un graffiti réalisé par les artistes brésiliens Cranio, Bailon et Sliks. G (Tyre Break, Hackney, by Desmond Henry)
« J’étais là à me demander sous quel angle prendre ma photo, et il y a ce gars qui passe juste à ce moment avec son parapluie. J’ai uaté sur l’occasion, je l’ai photographieé, indique XO. G (London Calling, Lincoln’s Inn, by XO)
Explorant les rues proches de Mayfair, Zin Vaiteikuna est tombée sous le charme d’un oiseau passant. « Mon challenge, c’est de donner une direction à ma vie qui me rendrait heureuse en tant qu’être humain. En fait, j’ai découvert ce qu’était la créativité », confie t-elle pour l’occasion. (West End Bird, Westminster, by Zin Vaiteikuna/ Cafe Art)
Michael Crosswaite allait rendre l’appareil photo quand il se trouva nez à nez avec Aaron Little dans la chambre du Providence Row. « Je ne pensais pas faire un bonne photo, mais la peinture était belle, donc ça a bien marché ». (The Artist, Whitechapel, by Michael Crosswaite)
Pique nique au Tower Bridges. « C’était un jour vraiment chaud. Je venais d’avoir l’appareil, et comme je me promenais j’ai vu ces gens qui pique niquaient. C’était un moment de détente, j’ai voulu le capturer » indique Ceci, photographe. (Tower Bridge Picnic, Southwark, by Ceci)
Photo prise lors du festival Greenwich and Docklands International, en juillet. Le public était convié à utiliser de la poudre colorée durant l’évènement « Colour of Time ». (Colour Festival, Olympic Park, by Goska Calik)
Kensington Gardens. Le photogrpahe, Maciek Walorski, indique qu’à ce moment, les oies n’étaient pas effrayées, probablement parce qu’elles attendaient leur nourriture de sa part. « Ce sera pour une autre fois! » s’amuse t-il. (Royal Geese Sunset, Kensington Gardens, by Maciek Walorski)
Photo prise au Queen Elizabeth Olympic Park. « Quand vous êtes sans abris, c’est comme être dans un tunnel: c’est un long voyage, mais il y a toujours une lumière au bout du tunnel », raconte t-elle.G (Light at the End, Stratford, by Ellen Rostant)
Le photographe, David Tovey, a rencontré Tony assis derrière la Cour de Justice de l arue St Mary. « C’était ma première photo », dit-il. David indique que le projet lui a beaucoup apporté. (Bags for Life, Strand, by David Tovey)
Cafe Art est un projet londonien né en 2012. Son objectif est de sensibiliser aux difficultés rencontrées par les sans-abris à travers des projets artistiques dont la photographie. Depuis 2012, l’initiative a créé un calendrier annuel, My London. Toutes les photographies y figurant ont été capturées par des sans-abris de la ville.
En juillet, près de la cathédrale St Paul, 100 appareils photo jetables ont été distribués à des sans-abris.
80 ont été rendus, 2500 photos ont été développées, et 20 d’entre elles ont été sélectionnées pour figurer dans le calendrier. Les fonds récupérés serviront à financer d’autres projets. L’association est prise en charge par la Royal Photography Society. Son directeur, Paul Ryan dit s’être inspiré d’une initiative similaire lancée à Vancouver, au Canada. » Nous pensons qu’en donnant aux gens l’opportunité de montrer leur talent, cela ne les aidera pas seulement pour trouver du travail « , affirme t-il. » Le but de Cafe Art est de leur rendre l’estime d’eux-mêmes qu’ils méritent« .
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