Une centaine de militantes de la « Manif pour tous », opposées à l’ouverture de la PMA à toutes les femmes et à la GPA se sont rassemblées dimanche devant l’Assemblée nationale à Paris pour un « happening », à l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes.
« Les femmes ne sont ni à vendre, ni à louer, pas pour une heure, pas pour neuf mois », a lancé au micro l’une des dirigeantes du mouvement « La Manif pour Tous », Ludovine de la Rochère.
En cette #JourneeDesDroitsDesFemmes, 100 Mariannes scandent : « Macron, ta loi, on n’en veut pas ! En France, l’humain ne se vend pas ! » #8Mars #MarchonsEnfants #GPA #PMAsansPère #Bioéthique pic.twitter.com/s6xAQHZfTW
— La Manif Pour Tous (@LaManifPourTous) March 8, 2020
Une colonne d’une centaine de jeunes filles, vêtues de noire avec cocarde et bonnet phrygien de Marianne, ont poussé en rythme des caddies remplis de bébés en plastiques et de faux billets de banque, a constaté une journaliste de l’AFP.
« Stop au business de la procréation », pouvait-on lire sur ces billets.
Les militants de la Manif pour tous s’opposent à la Gestation pour Autrui (GPA), interdite en France, et à l’extension de la Procréation médicalement assistée (PMA) « sans père ».
Quel monde voulons-nous pour demain ? Il y aura d’un côté un monde de déracinés, soumis aux désirs, et donc à l’argent, sans solidarité et sans repères. De l’autre il y aura un monde attaché à la famille, à la condition humaine, à ses limites mais donc à sa grandeur. #8Mars #GPA pic.twitter.com/N1tB3SeuHi
— La Manif Pour Tous (@LaManifPourTous) March 8, 2020
Le projet de loi bioéthique, dont la mesure-phare ouvre la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, a été adopté en première lecture au Sénat en février. En avril, une seconde lecture du texte est prévue à l’Assemblée nationale, puis en mai au Sénat.
« C’est une journée symbolique et nous sommes là pour dire combien ce projet est une atteinte aux femmes », a fait valoir la Manif pour tous.
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