Epoch Times a été l’un des seuls médias à couvrir la persécution du Falun Gong en Chine, les violations avérées des droits de l’homme et l’épineux problème des prélèvements forcés d’organes dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong depuis les années 2000. Avec l’image souvent faussée par la diffamation mondiale d’un régime communiste chinois profondément athée, le Falun Gong est une pratique traditionnelle de qigong connue pour ses nombreux bienfaits pour l’esprit et le corps et accessible gratuitement.
Une aspiration à la spiritualité profondément enracinée chez le peuple chinois
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, a été présenté au public le 13 mai 1992 par son fondateur, le Maître Li Hongzhi (en Chine on parle de « Maître » pour désigner l’enseignant d’une méthode d’arts martiaux par exemple, ndr.). Ses enseignements sont basés sur les principes de vérité, bonté et patience (Zhen真, Shan 善, Ren 忍) et sur cinq séries d’exercices de méditation. Il s’est rapidement répandu dans toute la Chine, par le bouche à oreille, alors que les gens faisaient l’expérience d’améliorations « miraculeuses » de leur santé.
Le Falun Gong a réveillé une aspiration à la spiritualité profondément enracinée chez le peuple chinois, ainsi que le besoin d’un retour aux valeurs traditionnelles perdues après des décennies de régime communiste.
Au cours des années 1990, les pratiquants de Falun Gong faisaient leurs exercices du matin partout dans les parcs des plus grandes métropoles jusqu’aux villages isolés.
Début 1999, un recensement du gouvernement chinois estimait à 70 à 100 millions le nombre de pratiquants de Falun Gong. Une enquête menée par un haut responsable chinois concluait alors que le Falun Gong avait apporté « d’innombrables bienfaits à la nation et à la population, et aucun désavantage ».
Cependant, le grand nombre de Chinois ayant commencé la pratique du Falun Gong est devenu une source d’inquiétude pour Jiang Zemin, ancien chef du Parti communiste chinois (PCC). Se sentant menacé par la popularité du mouvement et percevant son pouvoir politique comme fragilisé, il a planifié et lancé une campagne visant à éradiquer cette pratique en considérant qu’elle était une menace pour l’idéologie athée du Parti communiste.
Le PCC a ainsi déclaré la guerre à des millions de personnes, issues de tous les horizons, qui affichaient leur croyance dans le Falun Dafa. Au cours des deux décennies qui ont suivi et jusqu’à aujourd’hui, la persécution du Falun Gong s’est progressivement révélée comme l’un des grands crimes contre l’humanité de l’histoire contemporaine.
Les conditions d’un génocide chinois
Le 7 juin 1999, en préparation de la campagne anti-Falun Gong, Jiang Zemin a donné des ordres directs pour créer une organisation extra-légale destinée à coordonner la répression à venir via les antennes nationales. Connu sous le nom de Bureau 610, en référence à sa création le 10 juin, sa structure et ses fonctions sont comparables à celles de la tristement célèbre Gestapo de l’Allemagne nazie.
Jiang Zemin a déclaré qu’il éliminerait le Falun Gong dans un délai de trois mois en prenant pour cible la réputation des pratiquants, en saisissant leurs richesses et en les détruisant physiquement. Les pratiquants assassinés du fait de la persécution devaient être déclarés victimes de suicide et immédiatement incinérés. Le régime chinois a mobilisé toutes les ressources à sa disposition – y compris les tribunaux, les départements de propagande, les institutions culturelles et politiques et les écoles – pour détruire le Falun Gong.
Les médias d’État – télévision, radio, journaux et plus tard Internet – à tous les niveaux ont servi au régime chinois à produire des fake news diffamant les enseignements du Falun Gong, son fondateur et déshumanisant ses adhérents. La campagne de haine a fabriqué de nombreuses informations, telles que les « 1400 morts » prétendument causés par la pratique du Falun Gong, l’auto-immolation mise en scène sur la place Tiananmen et l’affirmation selon laquelle le Falun Gong était une menace pour le Parti orchestrée par des «forces anti-chinoises» d’outre-mer.
Le régime chinois a également étendu sa propagande à l’étranger pour diaboliser le Falun Gong et politiser le problème. Sans même mener une enquête contradictoire, de nombreux médias internationaux ont répété les récits élaborés par le PCC pour réprimer le Falun Gong, poussant efficacement la persécution sur la scène mondiale en incitant le public à ressentir de l’hostilité à l’égard de la pratique.
Le régime chinois a utilisé une violence extrême, une propagande constante et des tactiques de lavage de cerveau inhumaines dans le but de forcer les pratiquants de Falun Gong à choisir entre leur croyance et leur vie. Au cours de la persécution, pour avoir refusé de renoncer à leurs convictions, des millions de personnes ont été emprisonnées ou détenues dans des camps de travaux forcés, des centres de détention, des asiles psychiatriques, des centres de réhabilitation pour toxicomanes ou des « prisons noires » non officielles. Des groupes de défense des droits de l’homme ont documenté plus de 100 méthodes de torture utilisées par les autorités chinoises pour persécuter le Falun Gong, ainsi que l’utilisation de substances neurotoxiques. De nombreux pratiquants sont morts, ont été mutilés ou sont devenus fous à la suite de ces maltraitances.
Le nombre de décès causés par la persécution est difficile à estimer en raison de la difficulté de transmettre des informations hors de Chine continentale. Minghui.org, un site Internet basé aux États-Unis et fondé par des pratiquants de Falun Gong, a documenté la mort de 4 322 personnes aux mains des autorités.
Cependant, cette statistique incomplète n’est qu’un fragment d’une réalité bien plus inquiétante, de nombreux décès ne pouvant être signalés du fait du meurtre des victimes dans des conditions de secret extrême, comme pour le prélèvement de leurs organes.
Outre la torture physique et psychologique, le Parti communiste a également imposé des mesures pour supprimer le Falun Gong de la vie publique chinoise. Les adhérents ont été licenciés de leur travail, expulsés de l’école ou de l’université, privés de pensions et d’autres avantages sociaux. Les proches des pratiquants ont également été visés, la répression ayant pour objectif de briser les familles et d’isoler les pratiquants.
Le 12 décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution urgente enjoignant aux autorités chinoises de mettre fin immédiatement à la pratique du prélèvement forcé d’organes et de libérer tous les prisonniers d’opinion, y compris les pratiquants de Falun Gong.
Le 19 mai 2016, la WOIPFG (l’organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong) a publié un rapport complet qui fournit des enregistrements téléphoniques ainsi que d’autres types de preuves montrant que les prélèvements d’organes ont lieu avec le soutien de l’État et ont été commandités personnellement par Jiang Zemin.
Le 13 juin 2016, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la résolution 343 condamnant les pratiques de prélèvement forcé d’organes en Chine.
Le 22 juin 2016, les enquêteurs internationaux David Kilgour, David Matas et Ethan Gutmann ont publié conjointement un rapport de 700 pages sur le prélèvement forcé d’organes en Chine. Ils y estiment que les hôpitaux chinois effectuent chaque année entre 60 000 et 100 000 opérations de transplantation et que les « donateurs » sont en majorité des pratiquants de Falun Gong.
Le 17 juin de cette année, un tribunal populaire indépendant composé d’avocats et d’experts a déclaré: « Des prélèvements forcés d’organes ont été commis depuis des années dans toute la Chine, et les pratiquants de Falun Gong ont été l’une – et probablement la principale – source – de la fourniture d’organes. »
Les pratiquants de Falun Gong de France souhaitent un bon anniversaire à leur Maître
Ce 13 mai 2020, la Journée mondiale du Falun Dafa célèbre le 28e anniversaire de la présentation du Falun Dafa au grand public. L’occasion pour des pratiquants de Falun Gong en France de faire une photo groupée pour célébrer cette date anniversaire.
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