Les corps des 13 militaires tués dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération contre des jihadistes lundi au Mali sont arrivés en France, a annoncé dimanche l’état-major des armées.
« Les corps sont en France », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major, Frédéric Barbry, sans autres précisions, en soulignant que l’heure était au « temps des familles » avant l’hommage national qui leur sera rendu lundi aux Invalides à Paris.
À #Gao, au #Mali, la ministre des Armées @florence_parly, avec le chef @EtatMajorFR et le @CEMAT_FR, rend hommage à nos 13 soldats disparus lundi, ainsi qu’à ces hommes et femmes qui combattent tous les jours pour notre liberté. Avec détermination, courage et persévérance. #MPLF https://t.co/nX8tjs46Lp pic.twitter.com/e76D5PMSkQ
— Ministère des Armées (@Defense_gouv) 27 novembre 2019
Leurs compagnons d’armes au Mali leur ont rendu un dernier hommage sur la base de Gao, avant que le gros porteur transportant les 13 cercueils ne décolle pour la France.
« Gao, dernier adieu à nos camarades, morts pour la France au Mali », a twitté l’état-major des armées, dans un message accompagné d’une photo montrant la cérémonie de levée des corps, au coucher du soleil.
[#Barkhane] Gao, dernier adieu à nos camarades, morts pour la France au Mali pic.twitter.com/rOiVUwkrbI
— État-Major Armées (@EtatMajorFR) 1 décembre 2019
Tous leurs frères d’armes, alignés sur la base, ont fait le salut militaire au passage des cercueils avant qu’ils n’empruntent la rampe pour s’engouffrer dans le cargo, selon d’autres photos diffusées par l’état-major.
Les cercueils étaient recouverts du drapeau aux couleurs de la France. Un soldat brandissait un étendard portant la mention « Opération Barkhane », du nom de l’opération française antijidiste au Sahel.
Les deux appareils, un hélicoptère de combat Tigre et un Cougar de transport de commandos, sont entrés en collision durant une opération de combat contre des jihadistes.
Le #35RAP adresse ses condoléances aux familles et frères d’armes des 13 soldats morts en opérations.
Parmi eux, le capitaine Nicolas MEGARD, ancien sous-officier du #35RAP.#RIP pic.twitter.com/q793O1lVTU— Chef de corps 35eRAP (@35eRAP_CDC) 26 novembre 2019
La perte de 13 militaires est une des plus grandes pour l’armée française depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts.
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