Quinze départements ont écrit au Premier ministre Jean Castex, ce vendredi 29 octobre, pour demander que les « personnes privées d’emploi suite à un refus d’obligation de vaccination » ne touchent pas le RSA.
Quinze départements, et parmi eux, la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Landes et la Haute-Vienne, ont écrit au Premier ministre Jean Castex, ce vendredi 29 octobre, pour dénoncer le versement du RSA aux personnes non-vaccinées, rapporte Sud-Ouest.
Ainsi que le leur avait demandé le gouvernement, les collectivités locales se devaient de verser le RSA aux « personnes privées d’emploi suite à un refus d’obligation de vaccination ». C’est ce point qui, notamment, avait fait réagir ces départements. Ils refusent donc d’avoir à assumer seuls cette dépense supplémentaire. Ils ont par ailleurs dénoncé l’absence de concertation quant à ce versement.
« Ce n’est pas à nous de supporter cela »
Dans cette lettre, que Sud-Ouest a pu consulter, ces départements estiment que ce revenu de solidarité est un « dispositif d’insertion sociale et professionnelle » et qu’il ne peut en aucun cas « remplacer une allocation nationale versée suite à un arrêt d’activité pour motif d’absence de passe sanitaire », est-il encore indiqué.
« Nous n’avons pas encore reçu la notification de la CAF mais ça ne devrait pas tarder. L’État prend une décision qui doit être assumée par d’autres : les départements en l’occurrence. C’est incohérent et injuste. Ce n’est pas à nous de supporter cela », a déploré Xavier Fortinon, le président du Conseil départemental des Landes, ainsi que le relate encore le quotidien régional. « Avant le Covid, nous avions 8000 bénéficiaires du RSA et c’est monté à 9000 pendant le confinement avant de revenir aujourd’hui aux alentours de 8000 personnes », a également précisé le président du Conseil départemental des Landes.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées:
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
