18 ans après le lycée, ce concierge était déterminé à aller à l’université et à obtenir son diplôme

6 octobre 2018 01:20 Mis à jour: 5 avril 2019 19:49

Un homme aux Philippines voulait désespérément que sa famille soit fière de lui, le fait d’être concierge n’était pas une réussite pour lui. Il a repris ses études afin d’offrir une vie meilleure à ses proches.

Quand la fille d’Emmanuel Ricalde n’avait que 6 ans, elle s’est mise à pleurer en découvrant que son père avait un travail de nettoyage et n’était pas un employé de bureau comme les pères de ses amis.

Apprenant cela, il a été dévasté : « Je me suis apitoyé sur mon sort. C’est ce que l’on ressent quand son enfant ne peut pas être fier de vous », dit-il selon Inquirer.net.

Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, il avait l’intention d’aller à l’université, mais il a mis cette idée de côté car il avait une famille à nourrir.

Emmanuel a été affecté au Collège de La Salle de Saint-Benilde à Manille en 2014 et a fait une demande de bourse pour les étudiants qui travaillent. Dix-huit ans après avoir quitté l’école, on lui a accordé une place dans un cours d’administration des affaires. À l’âge de 34 ans, il faisait presque figure de père pour la plupart des autres élèves.

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La vie est soudainement devenue très difficile, car il a dû jongler avec le travail, la vie de famille, les conférences, les études et les devoirs. Après minuit, il préparait ses repas et s’occupait des tâches ménagères, quittait la maison à 3 h du matin pour être prêt pour le travail à 4 h 45 et travaillait jusqu’à 14 h, puis faisait ses devoirs et suivait les cours jusqu’à 21 h.

En raison de son nouvel emploi du temps, il n’avait guère le temps de voir sa famille. « Ils dormaient encore quand je quittais la maison et ils dormaient déjà quand je rentrais à la maison », dit-il.

Son partenaire de thèse, Karl, 27 ans, un autre étudiant qui travaille, a sympathisé avec lui et l’a aidé avec de la nourriture et du soutien quand il le pouvait. Les deux s’étaient liés d’amitié, puis, soudainement, Karl est tombé malade et est décédé.

Emmanuel a souffert de cette perte et, comme sa femme et ses enfants étaient également absents pour s’occuper de la mère malade de sa femme, sa solitude est devenue pour lui un fardeau. Mais il a continué ses études, et sa diligence a payé.

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En avançant rapidement dans le temps, au 30 juin, sa fière épouse Maricar voit son mari recevoir un diplôme universitaire en sciences de l’administration des affaires durement gagné.

« Ne lâchez pas vos rêves », dit Emmanuel. « Gardez toujours à l’esprit qu’il y a de l’espoir et, une fois que vous avez saisi l’occasion, accrochez-vous. »

Emmanuel nous a montré à tous qu’il n’est jamais trop tard pour étudier et qu’il n’est pas impossible de s’engager dans quelque chose de majeur dans la vie à un moment où cela semble irréalisable. D’un autre côté, être concierge est un travail honnête et ne devrait pas être une source de honte. Pourtant, c’est génial qu’Emmanuel ait visé haut et qu’il se soit efforcé de faire quelque chose de sa vie.

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