Emmanuel Macron a demandé mardi, au cours du Conseil des ministres, que la réponse aux « black blocs » soit « extrêmement ferme » en cas de violences lors des manifestations du 1er Mai, a déclaré la porte-parole du gouvernement.
« Le président a indiqué que, de manière très ferme, il fallait à la fois permettre aux uns et aux autres, en cette fête très symbolique du Travail de manifester, de revendiquer (…) et qu’on soit extrêmement ferme contre tous ceux qui n’ont pour objectif que le désordre et la violence, voire des agressions en direction des forces de l’ordre », a indiqué Sibeth Ndiaye.
Il a « souhaité que la réponse à l’encontre des « black blocs » notamment soit extrêmement ferme », a-t-elle ajouté, en précisant que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait fait état du dispositif policier devant le Conseil des ministres. Il le précisera au cours d’une conférence de presse dans l’après-midi.
Au micro de RTL, David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la Police Nationale expliquait : « On est sur un risque élevé de violence » pour les manifestations du 1er mai car « beaucoup de gens ont intérêt à ce que ça se passe mal ».
« Au-delà de ceux qui cassent, il y a ceux qui regardent ça, qui filment et qui veulent des souvenirs » David Le Bars #LinfoDuVrai pic.twitter.com/SwG31EFmUW
— L’Info Du Vrai (@linfoduvrai) 18 février 2019
Au traditionnel défilé vont s’ajouter les « gilets jaunes » et environ 1 500 « black blocs ». 211 rassemblements sont prévus dans toute la France. Un important dispositif policier a été mis en place.
Des appels à un mercredi « noir et jaune » ont été lancés pour les manifestations du 1er mai et des « gilets jaunes » et les « black blocs » appellent à transformer Paris en « capitale de l’émeute ».
D. S avec AFP
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