Un arsenal important d’armes à feu a été saisi par la police belge lors d’une enquête déclenchée par une double arrestation à un péage dans le Nord de la France, a annoncé mardi le parquet d’Anvers (Nord).
Le 5 octobre dernier, une trentaine d’armes à feu dont 21 fusils de type Kalachnikov ont été saisies par la police belge à un péage dans le Nord de la France. Lors de cette interpellation, deux Français ont été trouvés en possession d’un sac de sport contentant « quatre kalachnikovs, une arme à feu, quatre chargeurs et 250 cartouches ». Le sac « a été retrouvé dans leur véhicule », précise un porte-parole du parquet.
Une enquête a été ouverte en France, dans laquelle est rapidement apparu « un lien évident » avec la Belgique et la criminalité qui sévit notamment dans la région d’Anvers.
Armes à feu, cocaïne et 150 000 euros cash
Des perquisitions ont été menées dans deux appartements à Ravels (Nord), dans le quartier anversois de Borgerhout et dans un box de garages à Weedle. C’est dans ce dernier que les enquêteurs belges ont découvert une vingtaine de Kalachnikovs, six armes à feu, cinq pistolets, deux silencieux ainsi que des chargeurs et des munitions en grand nombre.
En plus de la trentaine d’armes à feu, la police fédérale a mis la main sur des « documents avec des formules chimiques et des numéros de conteneurs », de la cocaïne, une presse, un sac contenant des téléphones portables et des cartes SIM et près de 150 000 euros en espèces, indique encore le parquet.
En outre, une femme de 38 ans et un homme de 42 ans, tous deux de nationalité néerlandaise, ont été interpellés dans cette enquête ouverte pour « association de malfaiteurs, violation de la loi sur les armes et la drogue et blanchiment d’argent », a communiqué le parquet.
Il y a trois semaines le chef du parquet fédéral belge Frédéric Van Leeuw avait tiré la sonnette d’alarme sur l’importance de la criminalité liée au trafic de cocaïne via le port d’Anvers, principale porte d’entrée en Europe pour cette drogue.
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