D’après une étude de l’OCDE parue le 18 mai, 9% des emplois en France présentent un « risque élevé de substitution » par des robots. D’après l’étude, la numérisation progressive est en train de changer le monde du travail et de réduire la demande dans les tâches manuelles et répétitives.
D’après les chercheurs, un emploi est jugé à risque élevé lorsqu’il présente une automatisation des tâches supérieure à 70%. En France, si 9% des emplois actuels ont un risque élevé de robotisation (ce qui correspond à 2,4 millions d’emplois), 21% des emplois affichent aussi entre 50 et 70 % de risque d’évolution des tâches vers la robotisation.
2,4 millions d’emplois en France présentent un « risque élevé de substitution » par des robots.
–OCDE
La France se place à la 17e place des pays présentant des risques de perte d’emploi en raison de l’automatisation. La République slovaque et la République tchèque sont devant avec plus de 45% d’emplois impactés par une automatisation supérieure à 50%. L’Allemagne est dans les premières places avec 43%, suivent le Royaume-Uni avec 35% et les États-Unis avec 33%. La moyenne des pays de l’OCDE est à 34% et la France se situe actuellement à 30% d’emplois menacés par les robots.
Sur l’ensemble de ces pays, ce seront surtout les travailleurs les moins instruits qui seront touchés : « Si 40% des travailleurs avec un niveau d’instruction inférieur au deuxième cycle du secondaire (Bac+2) occupent des emplois avec de forts risques d’automatisation, moins de 5% des travailleurs diplômés de l’enseignement universitaire sont dans le même cas ».
Cependant, selon l’OCDE, « le risque de chômage technologique massif peut être écarté ». De nouveaux emplois sont en effet susceptibles d’être créés dans le numérique : le Big data, l’Internet mobile, l’Internet des objets connectés, l’intelligence artificielle, les plateformes d’achats en ligne, etc., même s’il est difficile de connaître le ratio par rapport aux nombres d’emplois supprimés.
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