Le fabricant français de tubes sans soudures Vallourec a annoncé son intention de supprimer quelque 2950 postes dans le monde, dont 320 en France.
C’est le premier plan social après la prise de fonctions d’Élisabeth Borne à Matignon. Dans un communiqué le groupe a annoncé une réduction « d’environ 2400 postes » à la suite notamment de la fermeture de ses sites allemands, ainsi que la suppression « d’environ 550 postes » dans des fonctions support.
Mi‑novembre, à la sortie d’un long processus de restructuration financière, Vallourec avait annoncé la mise en vente de ses activités allemandes et l’arrêt de la fabrication en Europe de tubes pour l’industrie. La compagnie prévoyait le transfert d’une partie de ses activités au Brésil.
2,3 % du capital de Vallourec contrôlé par l’État
« Nous demandons à Vallourec que les conséquences du plan sur les activités françaises soient minimisées et nous exigeons un maintien et un renforcement du pôle de forge, filetage, recherche et développement d’Aulnoye‑Aymeries (Nord) » a réagi Bercy le 18 mai soir après l’annonce.
Depuis la dernière restructuration du groupe en 2021, l’État contrôle encore 2,3 % du capital de Vallourec via la Banque publique d’investissement (BPI).
250 postes supprimés dans le nord de la France
Sur les 550 postes supprimés dans le reste du monde, 70 sont en Écosse, concernés par l’arrêt de l’activité de filetage dont les volumes seraient rapatriés à Aulnoye‑Aymeries et « 320 en France, dont 65 au siège » de Meudon dans les Hauts‑de‑Seine, a détaillé le PDG Philippe Guillemot, lors d’une conférence téléphonique.
Quelque 250 postes seront supprimés dans le nord de la France : un peu moins d’une centaine sur le site de Saint‑Saulve, une centaine à Aulnoye‑Aymeries et les autres sur le centre de services partagés de Valenciennes, a précisé Philippe Guillemot, nommé il y a moins de deux mois pour achever la restructuration du groupe et le rendre plus rentable.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.