Vendredi 14 mai, une patiente a reçu sa dose de vaccin au centre de Neuilly-sur-Marne. Cependant, elle a été contactée pour effectuer une prise de sang mercredi, afin de vérifier qu’elle a bien été vaccinée contre le Covid et qu’elle n’a donc pas reçu seulement du sérum physiologique. Une situation qui concernent 56 personnes.
C’est une mésaventure qui semble improbable et pourtant… « J’ai été sonnée par la nouvelle », a déclaré Chantal*, qui s’est rendue le 14 mai au centre municipal de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) pour recevoir sa première dose de vaccin contre le Covid.
* le prénom a été modifié à la demande de la personne
Sur place, la prise en charge s’est « très bien déroulée », Chantal a donc « été soufflée » ce samedi en écoutant le message vocal d’un médecin du centre sur son téléphone. Un message qui l’invite à prendre rendez-vous pour une prise de sang « afin de vérifier qu’elle a bien été vaccinée », car « il semblerait que parmi les personnes qui auraient reçu une injection en même temps, certaines n’avaient pas reçu du vaccin, mais simplement du sérum physiologique », a précisé le médecin.
Une situation qui concerne 56 personnes venues se faire vacciner ce jour-là, a reconnu le centre municipal. Pas le choix, Chantal se rendra donc au centre de dépistage Covid-19 de la commune mercredi pour son prélèvement sanguin. « Le résultat arrivera d’ici une semaine pour savoir ce qu’on m’a injecté. Cela fait peur quand même ! » a-t-elle déclaré au Parisien.
À noter que ces injections à base d’eau salée « sont sans gravité », a rassuré l’Agence régionale de santé (ARS). Mais comment cela a-t-il pu se produire ? À cause d’un défaut lors de la préparation du vaccin. En effet, une inoculation au Pfizer nécessite un mélange de 1,8 millilitres de sérum physiologique avec 0,45 millilitres de dose de vaccin. Mais à Neuilly-sur-Marne, Djénéba Diaby, infirmière cadre du centre et adjointe à la santé de la ville, affirme qu’il n’y a « probablement » pas eu de sérum injecté ce jour-là.
« Nous avons déjà rappelé 50 personnes concernées sur 56. Ces dernières ont déjà effectué leurs prélèvements sanguins et les résultats montrent qu’elles ont bien été immunisées », a indiqué le centre. Seules quelques personnes comme Chantal n’avaient pas été encore prévenues car « difficiles à joindre ». « Ils avaient mon numéro de portable quand même », a retorqué Chantal.
Quant au problème de dosage, selon Djénéba Diaby, chaque jour, il reste souvent des doses supplémentaires en fin de journée dans le centre, mais ce vendredi 14 mai, une infirmière s’est « laissé déborder » et « ne savait plus où elle en était dans ses doses ». « C’est compréhensible. On est passé de 370 personnes vaccinées par semaine en janvier à 2 500 aujourd’hui. La pression est beaucoup plus forte, car il y a plus de monde », a-t-elle expliqué.
Quoiqu’il en soit, désormais Chantal est « stressée » en attendant de savoir si oui ou non elle a bien été vaccinée. Et espère que ce genre de situation ne se reproduira plus.
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