D’après les chiffres de la Chancellerie, au 1er avril, il y avait 66 309 détenus dans les 188 prisons françaises contre 72 575 le 16 mars.
Le ministère de la Justice qui a pris des mesures visant à désengorger les prisons afin d’éviter une crise sanitaire contre le virus du PCC, a annoncé vendredi 3 avril que 6 266 détenus avaient été libérés entre le 16 mars et le 1er avril. Au 1er avril, il y avait 66 309 détenus dans les 188 prisons françaises contre 72 575 le 16 mars, selon les chiffres de la Chancellerie. Il y a environ 61 000 places dans les établissements pénitentiaires.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
Détention provisoire aux faits les plus graves
Cette baisse inédite est liée à la fois à une diminution de l’activité judiciaire, ce qui entraîne une réduction du nombre de nouveaux détenus, et à des libérations anticipées. Une circulaire mi-mars demandait de différer l’exécution des courtes peines d’emprisonnement et de réserver la détention provisoire aux faits les plus graves. Il y a par ailleurs eu des suspensions de peines pour raison médicale, des remises en liberté pour des détenus en détention provisoire, en attente d’être jugés.
De plus, une ordonnance prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire simplifie la libération des détenus arrivant à la fin de leur peine de prison. Lors de la présentation de ce dispositif, la garde des Sceaux Nicole Belloubet avait indiqué qu’« entre 5 000 et 6 000 » prisonniers pourraient bénéficier d’une libération anticipée. Le Conseil d’État a examiné vendredi un recours en référé (urgence) d’associations de défense des droits des détenus et de syndicats d’avocats et magistrats.
925 détenus en confinement
La section française de l’Observatoire international des prisons (OIP), l’association Avocats pour la défense des droits des détenus (A3D), le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF) relèvent que l’épidémie, qui touche tout le pays, a gagné les prisons françaises où la surpopulation fait courir un danger supplémentaire aux détenus. Ils demandent la libération des personnes à qui il reste six mois de détention, contre deux mois actuellement, ainsi que des protections (masques, gel, etc.) pour les détenus.
Un détenu et un surveillant sont décédés du virus du PCC. Selon le dernier bilan de la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP), donné vendredi, 48 détenus ont été testés positifs au coronavirus (contre 31 lundi) et 925 sont actuellement en confinement sanitaire. Plus de 300 ont terminé leur quatorzaine.
COUVERTURE SPÉCIALE VIRUS DU PCC
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