Sauver un grand nombre d’animaux n’est pas toujours une tâche facile. Cependant, six femmes courageuses ont réussi à ramener vers la terre ferme une centaine de chevaux qui s’étaient réfugiés sur un monticule de terre boueuse à la suite d’une inondation.
En octobre 2006, une tempête inattendue a poussé l’eau de la mer dans une zone rurale, laissant le village de Marrum, dans la partie nord des Pays-Bas, complètement inondé.
Pendant trois jours, un grand nombre de chevaux ont été pris au piège dans une petite parcelle de terre qui s’est transformée en île pendant la tempête. Quand le vent froid et la pluie ont fouetté leur corps, les chevaux ne pouvaient rien faire d’autre que se serrer les uns contre les autres, attendant un miracle.
Certains chevaux ont sombré dans les eaux pendant l’inondation. Avant d’avoir pu être secourus, dix-neuf d’entre eux sont morts, soit noyés, soit morts de froid ou encore d’épuisement.
Lors de la première tentative de sauvetage par les pompiers et l’armée, 20 chevaux ont été récupérés avant que les canots de secours ne s’enlisent dans le sable.
Heureusement, les poulains sauvés étaient les plus petits et les plus vulnérables. Mais le temps manquait et la situation devenait de plus en plus désespérée à chaque heure qui passait.
On espérait qu’après trois jours, les eaux commenceraient à reculer, ce qui permettrait d’adopter une approche différente.
Après plusieurs tentatives infructueuses pour sauver les chevaux, une demande d’aide a été publiée sur un forum consacré aux chevaux, à la recherche de cavaliers expérimentés accompagnés de chevaux qui n’avaient pas peur de l’eau.
Six cavalières âgées de 19 à 40 ans, Susan, Micky, Antje, Hinke, Christina et Fardow, ont répondu à l’appel afin d’effectuer le difficile travail de sauvetage, selon Littlethings.
Leur mission était de monter leurs chevaux dans l’eau et d’essayer de ramener le troupeau sur la terre ferme. Mais quels dangers se cachaient sous l’eau ? Il y avait des clôtures de barbelés, des débris et des fossés de drainage, qui pouvaient tous être dangereux à la fois pour les chevaux et leurs cavalières. De plus, l’eau était froide et une autre tempête approchait.
Après de nombreuses observations et évaluations de la situation, les cavalières ont choisi la route la plus facile possible, essayant intentionnellement d’éviter le fil barbelé submergé.
Elles ont planifié leur chemin en se guidant sur les piquets et les chaînes submergés. Trois jours s’étaient écoulés et les équipes de sauvetage ne savaient pas s’il y avait encore beaucoup de possibilités de sauver le reste du troupeau.
Les femmes se sont mises en route pour essayer de ramener les chevaux sur la terre ferme, mais avant l’opération, un vétérinaire avait examiné les chevaux et les secouristes leur avaient apporté de l’eau fraîche et du foin afin qu’ils aient assez de force pour traverser l’eau.
Pendant que les six femmes se sont avancées à cheval pour parcourir environ 600 mètres d’eau peu profonde, des spectateurs anxieux observaient depuis la rive.
En arrivant sur la petite « île », plusieurs personnes de l’équipe de secours sont descendues de cheval et se sont approchées derrière les chevaux pour les coincer et les faire avancer dans la bonne direction.
Pendant ce temps, une autre sauveteuse, Norma Miedema, a pris la tête de l’opération et, étonnamment, les chevaux ont commencé à la suivre dans l’eau, en route vers la sécurité. Apparemment, le plan fonctionnait.
Tous les chevaux les ont suivies sur la terre ferme, sauf un
Quatre femmes à cheval guidaient le troupeau sur les 650 mètres qui les séparaient de la terre ferme et tous les chevaux, sauf un, les ont suivies sans hésitation.
Les pompiers sont ensuite allés chercher le dernier cheval épuisé et les vétérinaires l’attendaient pour le soigner dès qu’il est arrivé sur la terre, a rapporté Associated Press.
Le trot des chevaux qui se trouvaient en avant s’est transformé en un puissant galop lorsqu’ils ont atteint une colline. Ils étaient si heureux de retrouver la terre ferme.
Quel beau spectacle !
Les efforts des six femmes courageuses pour sauver la vie des chevaux ont été honorés par leur gouvernement.
Cependant, Norma Miedema, une femme de 40 ans, est considérée comme l’héroïne méconnue de ce sauvetage. Elle a été la première personne à contacter les autorités, refusant d’abandonner jusqu’à ce que les chevaux soient sauvés.
Ce sauvetage, connu sous le nom de « Grand sauvetage de chevaux des Pays-Bas », a fait l’objet d’une large couverture médiatique dans le monde entier.
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