6 oiseaux qui aiment manger les chenilles processionnaires – attirez-les dans votre jardin!

21 février 2019 00:00 Mis à jour: 5 avril 2019 19:44

Saviez-vous que certains oiseaux ont développé des stratégies pour pouvoir se nourrir de chenilles processionnaires malgré leurs poils urticants ? Même si la grande majorité des oiseaux ne s’y frottent pas, d’autres comme plusieurs espèces de mésanges s’en régalent. Alors pourquoi ne pas attirer ces oiseaux dans votre jardin ?

1 – La mésange charbonnière

Mésange charbonnière – Crédit : Luc Viatour/www.lucnix.be

Elle n’est pas seulement très jolie mais elle mange aussi beaucoup de chenilles, en particulier les processionnaires, à plusieurs stades de leur développement. Pour l’inviter chez soi, on peut poser un nichoir disposant d’un trou d’envol de 32 mm, dont vous trouverez les caractéristiques ici.

2 – La mésange bleue

Mésange bleue – Crédit : PeterRohrbeck/Wikimedia

Même si elle est davantage prédatrice des chenilles défoliatrices du chêne, elle aime aussi les œufs et les chenilles processionnaires aux premiers stade de leur développement, à la fin de l’été et à l’automne. Si vous voulez l’attirer, un nichoir à balcon avec un trou d’envol de 28 mm sera l’idéal (pas plus gros, sinon des mésanges charbonnières en prendront possession).

3 – Le coucou-geai

Coucou-geai – Crédit : Eran Finkle/Wikimedia

L’alimentation du coucou-geai est spécialement composée de chenilles processionnaires à leur stade urticant. Cet oiseau migrateur, présent en France entre les mois de février et de septembre, s’attaque aussi aux nids et à la procession. Il choisit même son territoire en fonction du nombre de chenilles processionnaires qui s’y trouvent !

4 – Le coucou gris

Coucou gris – Crédit : Steve Garvie/Wikimedia

Tout comme le coucou-geai, le coucou gris possède, selon le chercheur de l’INRA Luc Barbaro, une paroi interne du gésier dans laquelle les poils urticants se plantent et « sont régurgités sous forme de pelotes », ce qui en fait des prédateurs de chenilles processionnaires parfaits.

Ce migrateur passe les mois de mars à septembre en France et pond dans le nid des autres oiseaux.

5 – La huppe fasciée

Huppe fasciée – Crédit : Luc Viatour/www.lucnix.be

La huppe fasciée est un autre oiseau migrateur, présent en France de mars à septembre. Avec son long bec, il déterre les insectes, mange les chenilles au moment de la procession et nourrit ses petits avec la chrysalide de la chenille processionnaire. Voici les plans pour construire un nichoir qui lui convient, avec un trou d’envol de 70 mm.

6 – L’engoulevent d’Europe

Engoulevent d’Europe – Crédit : Dûrzan cîrano/Wikimedia

Pendant l’été, cet oiseau crépusculaire et nocturne se nourrit de papillons de nuit, dont la processionnaire au stade de papillon. L’engoulevent d’Europe est un migrateur très difficile à voir qui séjourne en France d’avril à septembre.

En plus de ces six oiseaux, d’autres ajoutent volontiers les chenilles processionnaires à leur régime alimentaire : la mésange noire, la mésange huppée, la mésange à longue queue, la sittelle torchepot, le pouillot véloce, le roitelet huppé, le roitelet triple-bandeau, le grimpereau des jardins et le gobemouche noir.

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