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6 raisons qui font de la Belgique un pays à l’avant-garde du bien-être animal et du droit des animaux

février 26, 2019 8:59, Last Updated: avril 5, 2019 19:43
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La Belgique fait rêver les ONG françaises qui agissent pour la protection des animaux. Mais qu’est-ce qui fait que ce pays, et plus particulièrement la Wallonie, peut se targuer d’être probablement la partie du monde la plus respectueuse de la vie animale ?

Une bonne partie de ces avancées sont liées à l’adoption du code wallon du bien-être animal, entré en vigueur le 1er janvier 2019, mais des mesures prises en Flandre sont aussi à l’avant-garde dans ce domaine.

Selon Gaetan Agualdino, président de la SPA La Louvière, le nouveau code permet en effet à la Wallonie de devenir l’une des régions les plus à la pointe en matière des droits des animaux et de bien-être animal, explique-t-il à RTL Info.

1 – L’animal est un être sensible

Crédit : Pixabay

Cette phrase qui paraît une évidence ne l’est pourtant pas pour la justice de nombreux pays, ce qui empêche les actes de cruauté d’être punis à leur juste valeur. C’est pourtant ce que stipule maintenant le 1er article du code wallon pour le bien-être animal.

Il en découle qu’il est aujourd’hui interdit à quiconque d’attacher un animal de façon continue en Wallonie, et que la maltraitance est désormais punie avec avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à 15 ans, et des amendes pouvant atteindre un maximum de 10 millions d’euros.

2 – Un permis obligatoire pour pouvoir adopter un animal

La mise en place d’un permis d’adoption d’un animal en Wallonie – un permis immatériel – sert désormais de base de données qui empêchera les personnes ayant déjà commis des maltraitances ou des négligences auprès d’un animal d’en posséder à nouveau.

« Souvent, les auteurs de maltraitances étaient des personnes qui récidivaient », souligne le président de la SPA La Louvière, Gaetan Agualdino, à RTL Info.

3 – Les chiens et les chats reliés à la carte d’identité de leur propriétaires

Carte d’identité belge – Crédit : Wikimedia/Domaine public

L’enregistrement des chats était déjà obligatoire depuis novembre 2017, maintenant c’est celui des chiens qui va l’être à partir du 1er janvier 2020, après une période de transition d’une année. Les animaux sont en fait maintenant enregistrés directement sur le numéro de registre national (RRN) de leur propriétaire.

Cette nouvelle procédure permet la mise à jour automatique de l’identification de l’animal, ce qui donne la possibilité de retracer rapidement la personne à qui appartient le chat ou le chien, même en cas de changement d’adresse.

4 – Fini les poneys dans les manèges forains

Depuis le 1er janvier 2019, les poneys ont été interdits d’utilisation dans les manèges forains sur tout le territoire de la région de Bruxelles-Capitale ainsi qu’en Wallonie. D’autres localités en Flandre avaient déjà prononcé cet interdit.

« On ne peut plus tolérer aujourd’hui que des poneys doivent tourner en rond très longtemps dans un contexte de bruit assourdissant des autres attractions », estime la secrétaire d’État bruxelloise en charge du Bien-être animal, Bianca Debaet. « C’est en contradiction totale avec l‘environnement naturel des chevaux ou des poneys »

5 – L’abattage rituel des animaux de boucherie interdit en Flandre

Crédit : Pixabay

La Loi qui interdit l’abattage rituel des animaux sans étourdissement, votée par le Parlement des Flandres en juillet 2017, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019. Le but de ces interdictions est d’éviter des souffrances inutiles aux animaux.

Les communautés juives et musulmanes ne peuvent dorénavant plus pratiquer la shehita et la dhabiha en Flandre : les deux méthodes d’abattage rituel des animaux prescrites par la loi juive d’une part, et la loi coranique d’autre part.

6- Non aux animaux sauvages dans les cirques

Crédit : Hannes Magerstaedt/Getty Images

Il ne s’agit pas d’une nouveauté, puisque la Belgique a été l’un des premiers pays à interdire les animaux sauvages dans les cirques qui passent ses frontières, une loi votée par le Parlement belge au mois de décembre 2013 et qui était effective dès 2014.

À l’époque, il s’agissait d’une décision « quasi révolutionnaire, peu de pays ont déjà adopté ce genre de loi », avait commenté Ann de Greef, présidente de l’association de protection animale belge Gaia, auprès de la Fondation 30 millions d’amis.

Il est donc important de rappeler l’importance de cette loi, qui a depuis inspiré d’autres pays à adopter des lois similaires. Aujourd’hui, 28 pays de par le monde interdisent la présence d’animaux, sauvages ou non, dans les cirques.

Il ne reste plus qu’à espérer que d’autre pays et régions du monde suivent l’exemple de la Belgique pour tout ce qui concerne le bien-être animal !

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