Des jeunes enfants de 2 à 11 ans arrivant de Syrie ont été remis aux « autorités judiciaires » et « pris en charge par les services sociaux ».
Le 13 janvier, la France a rapatrié sept enfants de jihadistes français retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie. Âgés de 2 à 11 ans, ils ont été remis à leur arrivée en France aux « autorités judiciaires » et « pris en charge par les services sociaux », a annoncé le ministère français des Affaires étrangères, sans plus de précisions.
Au total, 35 enfants français – orphelins ou dont les mères ont accepté de se séparer – ont été ramenés de Syrie depuis l’effondrement territorial du groupe État islamique (EI) en Syrie en mars 2019. Lors du dernier rapatriement, en juin 2020, dix mineurs étaient revenus en France.
#Syrie | La France a procédé ce mercredi 13 janvier au matin au retour de sept jeunes mineurs français qui se trouvaient dans le Nord-Est syrien.
Communiqué → https://t.co/8Iy0x1a7Hb pic.twitter.com/Q1KqjxI7Ww
— France Diplomatie?? (@francediplo) January 13, 2021
« Ils appartiennent à des familles de l’EI »
Les sept enfants rapatriés mercredi étaient détenus dans les camps de Roj et Al-Hol, a indiqué une source au sein de l’administration semi-autonome kurde, qui gère la région, à un correspondant à Qamichli (nord-est).
« Ils appartiennent à des familles de l’EI. Trois enfants sont de la même famille et sont orphelins. Pour les quatre autres, leurs mères ont accepté leur retour en solitaire, en raison de leur état de santé délicat », a ajouté cette source sous couvert de l’anonymat. Ils avaient besoin de « soins médicaux spécifiques non disponibles » dans les territoires kurdes, a ajouté un responsable au sein des Affaires étrangères de l’administration semi-autonome kurde, Fener Al-Kaït.
Les adultes restent sur place
Les enfants ont été remis mardi sur place à une délégation française emmenée par Eric Chevalier, directeur du Centre de crise et de soutien au ministère français des Affaires étrangères. Les autorités françaises refusent de ramener les adultes, hommes et femmes, qu’elles estiment complices de l’EI, et qu’elles souhaitent voir jugées sur place.
De son côté les autorités kurdes appellent les pays concernés à les rapatrier ou à créer un tribunal international pour les juger.
Nombre d’observateurs évoquent aussi les risques d’évasion depuis ces camps ainsi que des prisons où les hommes sont détenus alors que l’EI connaît une résurgence sur le terrain en Irak et en Syrie. Treize jihadistes françaises, dont Hayat Boumedienne, la compagne de l’un des auteurs d’attentats en France en janvier 2015, se sont ainsi évadées selon le Centre d’analyse du terrorisme (CAT).
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