Alors que pour les parlementaires, la question d’autoriser ou non le port du burkini dans les piscines fait débat, pour l’opinion publique la décision est simple. En effet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA pour CNews, 7 Français interrogés sur 10 se sont prononcés contre cette tenue en piscine.
Dévoilé ce jeudi 24 juin, une enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 23 juin a mobilisé un échantillon national représentatif de 1 000 Français, dont une grande majorité a opté pour l’interdiction du burkini, s’alignant ainsi avec la position du Sénat dominé par l’opposition de droite, qui avait choisi de durcir le projet de loi « confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme ».
Les membres de la droite sénatoriale avaient ainsi ajouté un amendement « anti-burkini », mais qui a depuis été supprimé par l’Assemblée nationale, via l’action des partis de gauche.
Du côté de l’opinion publique, dans le détail, 73 % des personnes interrogées lors de ce sondage ont voté pour l’interdiction du burkini à la piscine, défini comme étant « une tenue de baignade couvrant entièrement le corps, excepté les pieds, les mains et le visage ». Pour le reste, 26 % ont estimé qu’il convient de l’autoriser dans les piscines et 1 % ont déclaré ne pas se prononcer sur le sujet, a rapporté CNews.
Sept Français sur dix favorables à l’interdiction du burkini à la piscine https://t.co/QqzkNs5x6D
— CNEWS (@CNEWS) June 24, 2021
Concernant les couleurs politiques des Français interrogés, la question est, sans surprise, plus discutée à gauche (39 % pour l’autorisation du burkini, 60 % contre) qu’à droite (12 % pour, 86 % contre), même si l’opposition l’emporte des deux côtés. Au centre, les interrogés se sont aussi montrés très tranchés, avec 83 % de réponses pour l’interdiction de cette tenue dans les piscines.
Cependant, ces chiffres ne reflètent pas tout à fait la situation politique à l’échelle nationale, puisque l’amendement anti-burkini, rédigé par la droite sénatoriale, a été supprimé par l’effort conjoint des élus du Parti socialiste (PS) et de ceux de la majorité présidentielle. Par ailleurs, mardi 1er juin, ils ont fait voter un autre amendement, venu remplacer le premier qui était jugé anticonstitutionnel à gauche.
La question est donc toujours sujet à de grands désaccords.
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