D’après le groupe de laboratoires Unilians implanté dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, face aux tests Covid-19 bientôt périmés, 700 000 € pourraient être perdus.
Après avoir massivement acheté des tests PCR pour dépister le coronavirus, le groupe de laboratoires Unilians craint de lourdes pertes financières. En effet, alors que les tests s’approchent de leur date de péremption, les patients ne seraient finalement pas assez nombreux à se faire tester, contrairement à l’objectif fixé par Édouard Philippe.
D’après la direction générale de la santé, 250 000 tests PCR sont effectués chaque semaine en France, ce qui représente 3 fois moins que les estimations annoncées. Un coup dur pour les labos Unilians, relate France Bleu.
— info cercle (@InfoCercle) July 1, 2020
D’après Geneviève Ferret, directrice du labo Unilians pour la zone de Montbrison (Loire) : « Tous ces réactifs-là ont des dates de péremption, c’est-à-dire des dates au-delà desquelles on ne peut pas utiliser le test, donc on le jette. C’est une perte sèche : on aura plus de 40 000 tests que l’on ne va pas utiliser. Cela représente, en tout cas pour notre structure, un chiffre d’environ 700 000 euros ».
Le laboratoire #Unilians redoute 700 000 euros de pertes pour des tests #Covid19 bientôt périmés.
700 000 tests par semaine, c’était l’objectif fixé par le Premier ministre. Mais les patients ne sont pas au rendez-voushttps://t.co/S9sqEbV2mB— Globalnews (@pascalpernai) June 30, 2020
En plus des tests PCR, le groupe a aussi alloué un gros budget pour les machines qui servent à faire les analyses. D’après Christophe Pierroz, directeur financier du groupe Unilians, là aussi on est loin du retour sur investissement : « Il faut des automates, ce sont des robots, et ils viennent de Chine. Il a fallu payer d’avance. C’est des investissements au niveau d’Unilians qui se chiffrent en millions d’euros. »
« Ces machines ont été sous-exploitées. On a pu limiter un petit peu les dégâts en ne prenant pas notre deuxième commande, mais les matériels que l’on a, c’est sur-dimensionné, nos automates ne fonctionnent pas à 100 % et on a des automates en trop », explique Christophe Pierroz.
Au final, pour tenter de revenir en partie dans ses frais, et même s’il s’agit d’un matériel de haute technologie, le groupe Unilians envisage de revendre une partie de ces automates à l’étranger.
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