8 aliments et nutriments qui peuvent réduire le risque de mélanome  

Le mélanome est un type grave de cancer de la peau qui se développe lorsque les cellules de la peau se développent et se divisent de manière incontrôlée. Bien qu’il soit moins fréquent que les autres types de cancer de la peau, le mélanome est souvent considéré comme le plus dangereux car il est plus susceptible de se propager à d’autres parties du corps.

Les personnes à la peau claire sont généralement plus exposées au risque de cancer de la peau, car leur peau contient moins de mélanine, qui produit la pigmentation et fournit une protection naturelle contre les rayons UV.

On a découvert que certains aliments et nutriments ont des propriétés anti-mélanome, ce qui peut contribuer à réduire le risque de développer un mélanome et à améliorer le traitement du mélanome pour les personnes touchées.

1. Les probiotiques peuvent aider à réduire les tumeurs

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, tels que des bactéries ou des levures, qui présentent de nombreux avantages pour la santé lorsqu’ils sont consommés en quantités suffisantes. Ces bonnes bactéries sont généralement présentes dans les aliments fermentés tels que le yaourt, le kéfir, le kimchi et la choucroute, ainsi que dans les compléments alimentaires. « Les probiotiques peuvent contribuer à maintenir un bon équilibre bactérien dans l’intestin, à améliorer la digestion, à renforcer le système immunitaire et même à soulager certaines affections comme la diarrhée et le syndrome du côlon irritable », a déclaré le Dr Jingduan Yang, fondateur et directeur médical de l’Institut Yang de médecine intégrative, à Epoch Times.

Selon une étude récente publiée dans Cell, un type de probiotique appelé Lactobacillus reuteri peut aider à combattre les tumeurs chez les patients atteints de mélanome et soumis à une immunothérapie. L’étude a montré que le probiotique peut pénétrer dans les tumeurs de mélanome, où il libère une substance appelée indole-3-aldéhyde (I3A), qui favorise la production d’une protéine qui aide à lutter contre le cancer en reconnaissant et en détruisant les cellules tumorales.

Selon le Dr Yang, l’étude a permis de découvrir qu’un régime riche en tryptophane — un probiotique présent dans des aliments tels que le soja, le poulet et le blanc d’œuf — pouvait améliorer la santé intestinale et renforcer la capacité du probiotique à combattre la tumeur.

Le Dr Yang a souligné que l’étude apporte la preuve du potentiel de l’I3A dans l’amélioration des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire. Il s’agit d’une nouvelle encourageante, a-t-il ajouté, car la thérapie ICI, une forme d’immunothérapie, a démontré son efficacité dans le traitement du mélanome avancé. Cependant, tous les patients n’y répondent pas. En stimulant la réponse du système immunitaire à la tumeur, l’I3A présent dans le Lactobacillus reuteri pourrait aider un plus grand nombre de patients à répondre à la thérapie et à améliorer leurs chances de survie.

2. La curcumine peut inhiber la croissance des cellules cancéreuses

La curcumine, un composé chimique qui donne au curcuma sa couleur jaune caractéristique, possède des propriétés anticancéreuses potentielles contre les cellules cancéreuses du mélanome. La recherche a démontré qu’elle peut inhiber la croissance et la métastase des cellules de mélanome et stimuler l’apoptose, qui est le processus de mort cellulaire. En raison de la résistance de certaines cellules de mélanome à la chimiothérapie traditionnelle, la curcumine fait l’objet d’études visant à déterminer si elle peut offrir de nouvelles possibilités de traitement du cancer.

3. Le gingembre a des propriétés anticancéreuses

Le gingembre est utilisé depuis longtemps comme épice et plante médicinale dans les cultures chinoise et indienne. Des études ont montré que l’extrait de gingembre frais a des effets cytotoxiques significatifs — causant des dommages cellulaires ou la mort — sur le mélanome amélanotique, un type agressif de cancer de la peau, en induisant des changements tels que le rétrécissement des cellules, l’arrondissement et le blanchiment de la membrane cellulaire (une phase de l’apoptose). En outre, la réduction de la viabilité cellulaire est proportionnelle à la dose administrée.

4. La consommation de viande rouge et de viande transformée est inversement liée au risque de mélanome

Bien que la consommation de viande rouge et de viande transformée ait été associée à un risque accru de certains cancers, deux études de cohorte prospectives ont observé plus de 1300 patients atteints de mélanome et montrent que la consommation de viande rouge et de viande transformée était en fait inversement associée au risque de mélanome.

Plus précisément, les participants qui consommaient la plus grande quantité de viande rouge et de viande transformée avaient un risque de développer un mélanome inférieur de 19 % à celui des participants qui en consommaient le moins.

5. La consommation de café diminue le risque de mélanome

Selon une étude européenne portant sur environ un demi-million de participants et une période de suivi de 15 ans, il existe une association entre la consommation de café et la diminution du risque de mélanome chez les hommes uniquement. Les chercheurs ont estimé que la caféine était le facteur le plus susceptible d’expliquer une corrélation inverse, car il n’y avait pas d’association significative entre la consommation de café ou de thé décaféiné et le risque de mélanome, tant chez les hommes que chez les femmes.

6. Le resvératrol peut inhiber la croissance du mélanome

Le resvératrol est un antioxydant naturel que l’on trouve dans de nombreux aliments, notamment les myrtilles, les cacahuètes et le raisin. Les aliments transformés à base de ces ingrédients, comme le vin rouge, contiennent également du resvératrol.

Une étude française a montré que le resvératrol était capable d’inhiber une lignée cellulaire particulière de mélanome. Chez des souris atteintes de mélanome, l’administration de resvératrol à une dose de 12,5 mg/kg a entraîné une diminution de la croissance du mélanome et a prolongé la survie des souris de 32 %, par rapport aux souris non traitées au resvératrol. Selon les auteurs, ces résultats indiquent l’utilisation potentielle du resvératrol comme traitement autonome ou en combinaison avec d’autres médicaments de chimiothérapie pour traiter le mélanome.

7. La consommation de rétinol est associée à une diminution du risque de mélanome

Le rétinol est une forme de vitamine A et un antioxydant que l’on trouve dans de nombreux aliments d’origine animale, tels que le foie, les produits laitiers, le poisson et les œufs. Selon une méta-analyse de huit études cas-témoins et de deux études prospectives, les participants ayant l’apport le plus élevé en rétinol avaient 20 % de risques en moins de développer un mélanome que ceux ayant l’apport le plus faible.

Cette méta-analyse a également révélé que si la consommation de rétinol est associée de manière significative à une diminution du risque de mélanome, le bêta-carotène, qui est converti en vitamine A dans l’organisme, n’est pas associé de la même manière à une réduction du risque de mélanome.

8. La vitamine D inhibe la croissance des cellules de mélanome

La vitamine D peut être obtenue à partir de certains aliments, notamment le poisson, le foie, l’huile de foie de morue, le jaune d’œuf, les jus et le lait enrichis en vitamine D, mais la principale source de vitamine D est l’exposition de notre peau à la lumière du soleil. Certaines recherches ont montré que la vitamine D tend à supprimer la croissance de certains types de cellules de mélanome.

En outre, il existe un lien entre la carence en vitamine D et un pronostic plus défavorable pour les patients atteints de mélanome. Par exemple, dans une étude, les patients diagnostiqués avec un mélanome métastatique de stade 4 qui souffraient d’une carence en vitamine D et qui ne pouvaient pas rétablir leur taux de vitamine à la normale présentaient un risque de mortalité spécifique au mélanome significativement plus élevé.