L’ORÉE rassemble plus de 170 entreprises, collectivités territoriales, associations professionnelles et environnementales, organismes académiques et institutionnels – dont la Ville de Paris, la région Île-de-France, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), etc., autour du développement durable. L’association a identifié et cartographié 87 initiatives en Île-de-France autour de l’économie circulaire.
Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire : les matières premières sont extraites, puis elles partent à la production et à la consommation, pour finir en déchets. Ce modèle de société se retrouve aujourd’hui face à ses limites environnementales, économiques et sociales.
L’économie circulaire s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels : rien ne se perd, tout se transforme. Il s’agit de rationaliser le cycle de vie d’un objet, de sa conception à sa fin de vie pour qu’il puisse repartir en tant que matières premières en ayant généré le minimum de déchets et de pollution. À l’échelle d’une ville, cela se traduit par des circuits de consommation courts, par de l’éco-conception, par la diminution du gaspillage de l’eau, des matières premières et de l’énergie, par le recyclage, etc. C’est à cette condition que l’humanité pourra relever les défis d’une population mondiale qui va croître de 43% d’ici à 2100 alors que les ressources naturelles sont en train de diminuer.
87 initiatives de cette nouvelle économie ont été recensées en Île-de-France, regroupées en 7 groupes : 11 en approvisionnement durable, 9 en éco-conception, 5 en écologie industrielle et territoriale, 12 en économie de la fonctionnalité, 17 en consommation responsable, 20 en réemploi, réutilisation, réparation et 13 en recyclage. 32 de ces projets sont regroupés à Paris, 11 en Seine-et-Marne, 10 dans les Hauts-de-Seine et 10 également en Seine-Saint-Denis.
Parmi ces initiatives, on retrouve la production de chaleur à partir des eaux usées ; un réseau urbain d’énergie frigorifique ; l’utilisation du transport fluvial ; la mise en place de circuits courts ; le développement d’une filière de matériaux biosourcés ; la valorisation d’un gisement de fumier équin ; des transports électriques partagés ; des ateliers de réparations des objets usés ou encore des sites de recyclage « zéro déchets ».
De quoi montrer l’étonnante vivacité d’un secteur essentiel aux futures générations et pourtant encore peu connu.
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