À 18 ans, il lance une pétition pour améliorer la propreté des villes

3 décembre 2018 12:47 Mis à jour: 3 décembre 2018 12:47

Il a 18 ans. Lucas Wacreniera est étudiant en architecture. Avec l’association Villes propres qu’il a créée, il se bat pour faire changer les mentalités sur les dépôts de déchets dans la nature et dans les villes.

Selon La Voix du Nord, Lucas Wacreniera en a assez de voir tous ces déchets qui jonchent les rues, les campagnes, les bords de mer. Ce jeune homme demeurant à Lomme, dans le département du Nord, passe à l’action. Pour lui, il est grand temps d’agir.

Par le biais de sa pétition, il réclame un système de répression plus complet contre les dépôts sauvages de déchets.

« Il est temps de passer à la répression car le temps de la sensibilisation est révolu », souligne Lucas.

Son souhait serait d’augmenter les amendes pour chaque infraction et de faciliter la verbalisation contre ce genre d’incivilité.

« Pour se faire comprendre, il faut taper dans le porte-monnaie ! », précise-t-il.

Équipe du ramassage des déchets. (Capture d’écran Facebook Villes Propres)

 

Décharge sauvage. (Capture d’écran Facebook Villes Propres)

Il voit bien des brigades de l’environnement et de la propreté qui pourraient à la fois nettoyer la ville et identifier les contrevenants.

« Pour en avoir discuté avec la municipalité, il est difficile de mettre des amendes pour ce genre d’infraction. Ça doit changer. L’argent récolté pourra financer des projets dans la ville » , explique-t-il à 20 Minutes.

« À Tournai, par exemple, c’est une société de sécurité privée qui s’occupe du stationnement et ça marche bien », raconte le jeune homme. En 2015, la ville de Roubaix avait tenté ce genre d’expérience.

Cela fait plusieurs années que Lucas Wacreniera s’intéresse à la vie de sa ville. « Je suis entré au conseil communal des jeunes quand j’étais en seconde. Avec l’aide de la ville, nous avions réalisé une vidéo qui listait les lieux où on pouvait déposer ses déchets », explique-t-il.

Amoureux de la nature, sa mission est de la protéger. Avec un collège partenaire, il organise régulièrement des séances de ramassage des déchets et sensibilise les plus jeunes.

« On s’aperçoit combien c’est un travail difficile de ramasser, alors qu’il serait aussi simple de ne pas jeter », conclut Lucas.

Certaines communes collectent les encombrants tous les jours, d’autres toutes les semaines, il suffit alors aux habitants de déposer leurs objets sur le trottoir la veille des jours de ramassage.

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