À seulement 23 ans, Anthony Landemaine est aujourd’hui instructeur de vol. Le jeune homme avait fait ses premiers pas au sein de l’aéroclub de la Cité des ducs, basé à Alençon (Orne). Il y donne maintenant des cours.
Son aventure avait commencé lors d’un baptême de l’air, alors que le jeune homme n’avait que 14 ans. En février dernier, celui qui affiche désormais plus de 300 heures de vol a décroché le diplôme d’instructeur avion, rapporte Actu.fr.
« Il a tout validé à l’âge minimal »
« Il a tout validé à l’âge minimal », raconte Christian Vannier, le premier instructeur d’Anthony Landemaine. En effet, l’année qui a suivi son baptême de l’air, le garçon originaire de La Fresnaye-sur-Chédouet (Sarthe) a passé le brevet de base, puis, à l’âge de 17 ans, celui de pilote privé (PPL). Une fois son baccalauréat en poche, il est allé passer environ neuf mois en Angleterre pour parfaire son niveau d’anglais. Dans quel but ? « Préparer la théorie du diplôme de pilote de ligne, les examens étant en anglais », explique Anthony. Si la pandémie de Covid l’a un peu stoppé dans son élan, il a cependant réussi et validé les tests en 2021.
« Dès ses premiers vols, j’ai senti sa passion pour l’aéronautique, ses capacités, sa ténacité », souligne encore Christian Vannier. C’est d’ailleurs lui qui l’a incité à suivre la formation d’instructeur, ayant toujours senti qu’Anthony avait « la fibre pour devenir instructeur et transmettre sa passion ». Une « particularité » qui s’observe généralement bien plus tard, « à 30, 40, 50 ans voire même à la retraite ».
Pour le jeune Sarthois, voler est un « rêve d’enfant ». « J’aime cette sensation de liberté. En haut, on voit le monde en 3D, sous un angle différent. Les nuages, la lumière… Ce n’est jamais pareil d’un jour à l’autre », confie-t-il.
« Enseigner est une manière de rendre la pareille »
De sa récente expérience en tant qu’instructeur, Anthony admet que c’était « un peu étrange de se retrouver à la place de celui qu’on a regardé en tant que pilote ». Il a toutefois très vite trouvé ses marques.
Il doit néanmoins composer entre son métier de conducteur de train à la SNCF et sa passion. Malgré cet emploi du temps chargé, Anthony Landemaine est heureux de pouvoir « rendre la pareille », en enseignant au sein de l’équipe d’Alençon, qui compte au total quatre instructeurs. « J’ai eu la chance de tomber, que ce soit ici ou à Paris, sur des instructeurs disponibles qui ne comptaient pas leur temps », reconnaît-il.
Se considérant comme un « référent et un garant du respect du programme de formation », Anthony trouve tout aussi « enrichissant » d’être dans le rôle d’élève que dans celui d’instructeur. « Je vais continuer à apprendre à travers chaque élève. C’est la richesse et la diversité d’être instructeur », conclut Anthony auprès de nos confrères.
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