Même si certains ont retrouvé un travail, tous ont voulu porter l’affaire en justice. Au total, une soixantaine de soignants suspendus, faute de vaccination contre le Covid, ont déposé plainte au pénal en Franche-Comté.
Qu’ils soient infirmière, aide-soignant, médecin, psychologue, secrétaire médicale, ostéopathe, ils ont tous été suspendus au 15 septembre dernier pour une seule et même raison : ils n’ont pas accepté de se faire vacciner contre le Covid-19, causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois), ainsi que la loi du 5 août 2021 l’obligeait. À Besançon, une soixantaine d’entre eux ont décidé de porter l’affaire en justice, rapporte France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Ils espèrent être entendus.
« Il faut vraiment qu’on se réveille, en tant que juriste, pour critiquer cette loi »
Une soixantaine de plaintes contre X ont été déposées au pénal par Me Anne-Sylvie Grimbert et Me Fabien Stucklé, tous deux avocats de Besançon, auprès des procureurs de Besançon, de Vesoul et de Lons-le-Saunier. Ces plaintes reposent sur deux arguments, à savoir l’abus d’autorité ainsi que l’extorsion de consentement, précise France 3. Parmi ces soignants suspendus, certains ont retrouvé un emploi, parfois très précaire, mais d’autres ne travaillent plus depuis ce fatidique 15 septembre 2021.
« En tant qu’avocate, quand j’ai lu la loi, je me suis dit que ce n’est pas possible », explique à nos confrères Me Anne-Sylvie Grimbert. « Il faut vraiment qu’on se réveille, en tant que juriste, pour critiquer cette loi, dire qu’on est allé beaucoup trop loin. La France est un des très rares pays au monde à avoir été aussi loin dans la violence faite à nos soignants. Il faudra rendre des comptes un jour », dénonce-t-elle.
Vers une réintégration professionnelle, « quand on ne sera plus en phase aiguë »
Elle ne comprend pas qu’on ait besoin de ces soignants, et qu’on leur demande « de ne pas venir travailler ». « On se passe de la compétence de ces gens-là, et de leur expérience. Et ces gens-là, on les cloue au pilori, ils n’ont plus rien pour survivre alors qu’on se souvient que ces gens-là, on nous a demandé de les applaudir au premier confinement », s’insurge-t-elle encore. Mais pour autant, l’avocate estime que c’est du devoir des juristes de continuer le combat. « On a quelques décisions de Conseil de prudhommes qui ordonnent la réintégration de soignants même s’ils ne sont pas vaccinés », se réjouit-elle.
Ce vendredi 29 avril, à l’occasion d’un déplacement dans les Hautes-Pyrénées, le chef de l’État a été interrogé sur la question de la réintégration professionnelle de ces soignants suspendus. Il a déclaré que ceux-ci seront réintégrés, « quand on ne sera plus en phase aiguë », ainsi que le rapporte Le Figaro. « Si ça continue de baisser dans les prochaines semaines, on ira dans cette direction », a-t-il ajouté.
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