Une entreprise, censée couper un arbre mort, a malencontreusement coupé un emblématique saule, ce mercredi 2 décembre. Le syndicat qui avait mandaté une société prestataire pour cette tâche regrette cette « méprise » et a annoncé que l’arbre sera remplacé, ainsi que le rapporte Le Parisien.
Au lieu d’abattre et de débiter l’arbre mort qui se trouvait le long du Vaularon, le ruisseau affluent de l’Yvette, c’est le saule enraciné dans le parc de la Grande Maison, à deux pas d’un petit bassin alimenté par cet affluent, qui a été découpé ce mercredi 2 décembre.
Dans la commune de Bures-sur-Yvette, située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne, tout le monde est affligé par cette méprise. C’est une entreprise, mandatée par le Siahvy – à savoir le syndicat intercommunal pour l’aménagement hydraulique de la vallée de l’Yvette, qui gère, entre autres, l’entretien des cours d’eau et de leurs berges – qui est intervenue et qui a commis cette irrémédiable erreur.
Jean-François Vigier, le maire de Bures-sur-Yvette, explique que cette entreprise a « coupé le mauvais arbre ». Il poursuit, scandalisé : « Celle-ci est intervenue sans même demander aux services municipaux l’emplacement de l’arbre en question. Comment peut-on confondre le saule du parc situé en son centre avec un arbre mort le long du Vaularon ? »
Jean-François Vigier précise encore que, malgré un léger déracinement, la commune tenait fermement à « conserver ce saule », admiré et apprécié sans retenue de nombreux promeneurs. « Sans cette intervention, il aurait pu encore vivre », déplore l’édile, qui a immédiatement adressé une missive au Siahvy.
Michel Barret, le président du Siahvy, regrette cette « méprise de la société prestataire », qui va d’ailleurs totalement à l’encontre de la politique du syndicat. « Depuis plusieurs années, le Siahvy lutte pour la préservation de la biodiversité et de l’environnement, c’est son ADN. Son engagement n’est plus à prouver, dans la mesure où nos travaux de restauration écologique permettent, sur nos sites, le retour d’espèces patrimoniales protégées », argumente encore le président, ainsi que le relate Le Parisien.
Nombreux sont ceux qui déplorent cette perte. Michel Barret a d’ores et déjà annoncé que « l’arbre malencontreusement découpé sera remplacé à l’identique et à notre charge. Nous allons très rapidement échanger avec la commune pour déterminer une date d’intervention. »
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