« Seule une vie vécue pour les autres vaut la peine d’être vécue », dit Albert Einstein, le physicien théoricien renommé. Une fois que vous aurez lu l’histoire ci-dessous, vous vous rendrez compte à quel point les mots d’Einstein sont justes – étendre sa bonté à ceux qui sont dans le besoin, même à un étranger, peut être un processus extraordinairement satisfaisant et significatif, pour les deux parties.
Personne ne connaissait l’histoire de ce sans-abri, encore moins son nom. Il dormait sur une boîte en carton aplatie derrière une station-service à Miami, en Floride.
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Son destin allait bientôt changer, car Abe Tejada, qui ne travaille qu’à un pâté de maisons de là, a vu l’homme peu soigné et a décidé de se lier d’amitié avec lui.
Abe Tejada prend sur lui de faire un acte de gentillesse chaque semaine avec sa femme et ses deux fils. C’est-à-dire qu’ils font tout leur possible pour s’assurer de trouver quelque chose de spécial à faire pour aider quelqu’un dans le besoin.
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Le résident de Pembroke Pines ne s’attendait pas à ce que cela ait un impact si énorme sur la vie de cet homme sans-abri.
D’abord, il a invité le SDF à déjeuner et a engagé la conversation. Il s’appelait Klaus Hailfinger et avait 57 ans. Il était dans la rue depuis 12 à 15 ans.
« Il n’était pas très ouvert », explique Abe au sujet de sa première rencontre avec Klaus, selon un reportage du 9 août par 7 News Miami. « Il était un peu, un peu gêné. Comme s’il ne voulait pas me regarder en face. »
Abe ne s’est pas découragé ; il était plutôt motivé à en apprendre davantage sur Klaus et à l’aider à se remettre sur pied. Il a continué à apporter à l’homme des repas pour gagner sa confiance.
Klaus pensait qu’Abe ne voulait que l’aider et a accepté le geste de son nouvel ami.
Abe a appris que Klaus « n’a pas pris de douche depuis des années », a-t-il écrit sur les médias sociaux. Ainsi, en plus de lui offrir une chambre d’hôtel pour deux nuits où il pourrait prendre une bonne douche, Abe lui a fourni de nouveaux vêtements, des chaussures et un bon dîner au restaurant.
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« Nous avons commencé le processus, et il s’est fait couper les cheveux », ajoute Abe. « Le salon de coiffure n’a même pas voulu nous faire payer, ils ont dit : ‘Nous voyons ce que vous faites. C’est gratuit.’ On s’est fait faire les ongles, on lui a acheté de nouveaux vêtements, de nouvelles chaussures. Après avoir été mis au propre, c’était une autre personne. »
C’est là que l’acte initial de bonté d’Abe pour Klaus s’est transformé en une étonnante offre de changement de vie. Abe a appris que l’homme de 57 ans avait une famille perdue depuis longtemps en Pennsylvanie et qu’elle le recherchait depuis des années.
Une fois qu’il les a retrouvés sur Internet, il a dit : « On va te ramener à ta famille ! »
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Cela pouvait prendre 18 heures pour faire le voyage en voiture du sud de la Floride à la Pennsylvanie, mais Abe et sa famille ont pris la route et ont conduit Klaus jusqu’à ses filles vivant dans le nord.
« Au début, le contact était difficile. Puis nous sommes entrés, nous avons commencé à parler, puis les albums sont sortis et tout a changé. »
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Les filles de Klaus ont feuilleté les albums, faisant revivre les souvenirs du passé de leur père. Il s’avère que Klaus était un mannequin dans sa jeunesse en Allemagne dans les années 80.
« Nous avons fini par connaître toute l’histoire. C’était vraiment irrésistible, du genre, super mec. »
Klaus vit maintenant avec une de ses filles, Kenna Rae McClane, dans sa maison en Pennsylvanie.
C’était un voyage très significatif et révélateur, qui a commencé par une simple bouchée au déjeuner, derrière la station-service.
« Je suis content d’avoir pu partager cela avec mes enfants et ma femme, et j’ai pu leur faire expérimenter ce qui arrive quand on sort un peu de sa zone de confort et qu’on aide quelqu’un. »
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Il y a encore tant de bonté dans le monde !
En fait, la bonté existe en chacun de nous. Puisse cette histoire inspirer nos lecteurs à tendre la main à quelqu’un dans le besoin et à changer le monde chacun à sa manière.
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