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Coronavirus : pourquoi à Limoges, le port du masque n’est-il toujours pas obligatoire ?

mars 22, 2021 6:00, Last Updated: mars 22, 2021 15:30
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La municipalité a décidé de « faire confiance à la population », il appartient donc aux habitants, en fonction des situations, de le porter ou pas.

Rare exception parmi les grandes villes françaises après plus d’un an de pandémie de Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), Limoges a choisi de laisser libres ses quelque 132 000 habitants de porter ou non le masque, ne l’imposant que là où existent des rassemblements de population.

« J’ai toujours dit qu’il fallait porter le masque pour se protéger même quand on nous disait le contraire au tout début de l’épidémie. Mais il faut savoir faire preuve de discernement », explique le maire LR de la ville, Emile Roger Lombertie, un ancien médecin. « À Limoges », dit-il, « nous avons des zones à faible densité de population, où l’on ne croise personne. On n’est pas à Pékin, Wuhan ou Paris où le touche-touche rend le risque de contagion maximum », rajoute l’élu.

« Port obligatoire dans les lieux rassemblant du public »

Un arrêté récent du préfet de la Haute-Vienne en date du 16 mars rend obligatoire le port du masque « dans les lieux rassemblant du public », comme les marchés en plein air. Un arrêté municipal l’impose aux abords des écoles depuis le 17 septembre. Mais il est toujours possible d’arpenter les rues du centre-ville le visage découvert.

La municipalité a décidé de « faire confiance à la population », selon les mots du premier magistrat. Il appartient donc aux habitants, en fonction des situations, de le porter, ou pas. « Globalement, en centre-ville, les gens jouent le jeu, font preuve de bon sens. Quand il y a du monde, ils le mettent automatiquement », assure M. Lombertie.

« Je préfère un travail de prévention basé sur l’éducation »

« Aujourd’hui, il n’y a quasiment personne », apprécient visage découvert Sylvain et son oncle Gilbert, rencontrés un vendredi matin en plein cœur de la ville devant les halles centrales. « Quand il y a énormément de monde, 95% des gens sont masqués et s’auto-disciplinent, on est même surpris. Mais quand il y a peu de monde en ville, c’est agréable de ne pas se sentir obligés », notent les deux hommes.

« Je préfère un travail de prévention basé sur l’éducation », souligne le maire. « Mais attention, on ne fait pas n’importe quoi. Tous les jours, j’observe les chiffres et j’agis comme un médecin devant une courbe de température. Si le niveau de contagion monte, évidemment que je rendrai le masque obligatoire », affirme-t-il.

Pas de contamination en hausse 

L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine dit n’avoir mené aucune étude sur l’impact sanitaire de cette décision.

« Dans le centre-ville de Limoges, une majorité de personnes portent le masque de manière volontaire », reconnaît le médecin conseil à l’Agence régionale de santé (ARS), Emmanuel Bahans. « Et même si nous sommes en zone d’alerte élevée, les chiffres n’ont pas montré une tendance à la hausse plus élevée qu’ailleurs ».

 

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