Dans son discours, prononcé le 22 septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a comparé le bilan environnemental des États-Unis à celui de la Chine, le plus grand pollueur du monde.
« Chaque année, la Chine déverse des millions et des millions de tonnes de plastique et de déchets dans les océans, surpêche les eaux d’autres pays, détruit de vastes étendues de récifs coralliens et émet plus de mercure toxique dans l’atmosphère que tout autre pays au monde », a-t-il-constaté.
Le président américain a également déclaré que les pays du monde entier « doivent tenir la Chine pour responsable de ses actes » qui ont conduit à la pandémie mondiale du Covid-19.
Dans son discours préenregistré, il a aussi rappelé à l’Assemblée générale que les émissions de carbone de la Chine sont près de deux fois supérieures à celles des États-Unis et qu’elles augmentent rapidement. Les Nations unies déclarent que les émissions de carbone provenant de l’utilisation de combustibles fossiles sont le principal facteur affectant les conditions climatiques qui seraient en train de changer. Selon l’ONU, « le changement climatique induit par l’homme affecte les systèmes de maintien de la vie du sommet des montagnes aux profondeurs des océans ».
Malgré une croissance du PIB réel de 2,9 % en 2018 et de 2,3 % en 2019, les États-Unis ont néanmoins réussi à réduire leurs émissions de carbone. Trump a souligné devant l’Assemblée générale que « l’année dernière, après mon retrait de l’accord tendancieux de Paris sur le climat, les États-Unis ont réduit leurs émissions de carbone plus que tout autre pays signataire de cet accord ».
Selon le site web britannique Carbon Brief, l’accord de Paris est basé sur les « contributions prévues déterminées au niveau national » (CPDN) des pays signataires qui consistent essentiellement en des engagements ou des déclarations d’intention de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre de sa CPDN, la Chine s’est engagée à continuer d’augmenter ses émissions de dioxyde de carbone jusqu’à environ 2030, en faisant « de son mieux » pour atteindre le pic plus tôt.
Cependant, avant que Trump n’annonce le retrait de l’Amérique de l’accord de Paris, les États-Unis s’étaient déjà engagés à réduire, vers 2025, de 26 à 28 % leur niveau d’émissions de dioxyde de carbone par rapport au niveau de 2005.
Dans la déclaration de 2017 annonçant le retrait de l’accord de Paris, le président américain a souligné qu’il trouvait que les « charges financières et économiques draconiennes » de cet accord auraient coûté à l’économie américaine jusqu’à 3 000 milliards de dollars de PIB et 6,5 millions d’emplois industriels d’ici 2040. Il a indiqué qu’un tel accord aurait signifié « une redistribution massive de la richesse des États-Unis vers d’autres pays ».
Ignorer la Chine, critiquer l’Amérique
Dans son discours à l’ONU, Donald Trump a également évoqué certains commentateurs qui cherchent à critiquer les efforts des États-Unis en matière d’environnement tout en accordant moins d’attention à la pollution créée par la Chine.
« Ceux qui attaquent le bilan environnemental exceptionnel de l’Amérique tout en ignorant la pollution endémique par la Chine ne s’intéressent pas à l’environnement », a-t-il martelé. « Ils veulent seulement punir l’Amérique, et je ne le tolérerai pas. »
L’EPA fait le point sur le progrès réalisé
Les commentaires du président américain sur le bilan environnemental des États-Unis ont été appuyés cette semaine par les déclarations de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), lorsque cette agence et son administrateur Andrew Wheeler ont fait le point sur le progrès réalisé dans plusieurs domaines clés.
« Depuis 2005, les États-Unis ont vu une réduction de 12 % des émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie », a écrit l’agence sur son compte Twitter lundi dernier. « Nous avons également réduit nos émissions de gaz à effet de serre plus que la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Canada réunis. La Chine, quant à elle, a augmenté ses émissions de plus de 50 % depuis 2005. »
L’EPA a noté séparément sur Twitter qu’au cours des 50 dernières années, la pollution de l’air aux États-Unis a diminué de 77 %, dont une réduction de 7 % depuis 2016.
Dans le discours prononcé lundi dernier à l’American Enterprise Institute, l’administrateur Andrew Wheeler de l’EPA a lancé : « Notre environnement aux États-Unis, dans son ensemble, est beaucoup plus propre que celui des autres grandes puissances et plus propre que celui de la plupart des riches économies industrialisées du monde. »
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