Environ 300 personnes, d’après la police, ont manifesté samedi à Nice pour soutenir les forces de l’ordre, en réaction à une marche blanche organisée deux semaines plus tôt en hommage à un jeune tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer.
Le défilé qui a longé le front de mer jusqu’au siège de la préfecture du département des Alpes-Maritimes a été initié par le groupe municipal de Philippe Vardon, élu en rupture de ban avec le Rassemblement national (RN) et désormais proche de Reconquête, seul parti ayant appelé à participer au défilé.
« La défense est toujours légitime », « Les criminels, c’est en prison ou dans l’avion », « Pas de racailles dans nos quartiers, pas de quartier pour la racaille », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants qui ont scandé au long du parcours le slogan : « On a besoin de nos policiers ».
« Si la police n’existait plus, qu’est-ce qu’on ferait ? Il faut absolument défendre notre police, maintenant c’est elle qui est agressée, alors quand même ! », s’est exclamée Joëlle Salvini, une retraitée niçoise de 74 ans.
À l’issue de la manifestation, Philippe Vardon a pris la parole pour retracer la genèse du rassemblement organisé en réaction à la marche blanche qui avait rendu hommage deux semaines plus tôt à Zied, un jeune homme tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer.
« Moi, je peux comprendre la douleur des proches, de la famille, mais en revanche quand je vois des pancartes qui mettent en cause directement notre police, notre État, notre pays, ça, je ne l’accepte pas », a affirmé M. Vardon devant ses partisans.
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