Quelques conseils rapides.
Mes conseils s’adressent à VOUS, la prochaine génération. C’est de vous que dépend l’avenir… Et c’est vous qui en détenez la clé. Tout dépendra de votre caractère, votre éducation, vos valeurs, votre sagesse, votre endurance et votre capacité à « tenir bon quand les choses se compliquent ».
Premièrement, étudiez l’histoire. À partir de nombreuses sources. Ne la scannez pas, ne la regardez pas à la télévision et n’écoutez pas d’émissions à son sujet. Sondez ses recoins. Cherchez la vérité. Tout est lié, d’une manière ou d’une autre. Apprenez à poser des questions difficiles et attendez des réponses véridiques. N’avalez pas aveuglément ce que racontent les médias. Ce qu’ils racontent est façonné par des personnes qui manquent d’impartialité et qui ont des intérêts particuliers. Les objectifs peuvent varier, mais beaucoup sont « informés » de seconde, troisième, énième main.
La source la plus fiable est ce qu’on observe soi-même ou les témoignages, les livres de ceux qui transmettent ce qu’ils ont vu « en temps réel ». En tant que parent et enseignant, je rappelle aux élèves que l’histoire est écrite selon des perspectives et des normes propres à une époque. Juger des faits historiques 20 ans ou 200 ans après qu’ils ont eu lieu, en se basant sur des critères contemporains, est une erreur d’aiguillage. C’est comme si on modifiait le score d’un match de foot quelques années plus tard, sous prétexte que les règles d’arbitrage ont changé.
Par ailleurs, juger ou condamner l’histoire n’est d’aucun intérêt. Mieux vaut travailler à donner le meilleur de soi-même, se retrousser les manches et regarder vers l’avenir.
Le célèbre auteur et dissident russe Alexandre Soljénitsyne, ayant écrit de nombreux livres, dont L’Archipel du Goulag, Août 1914, Le pavillon des cancéreux, et d’autres, a déclaré :« Attardez-vous sur le passé et vous perdrez un œil. Oubliez le passé et vous perdrez les deux yeux. »
Deuxièmement, tout ce qu’on fait doit participer d’un effort pour rendre le monde meilleur, non pour soi, mais pour tous. Selon le vieil adage : « La marée montante fait flotter tous les bateaux. »
Troisièmement, habituez-vous au fait (oui, c’est un fait) qu’on s’opposera toujours à vous d’un côté ou de l’autre, surtout si vous faites quelque chose de bon et de significatif. Ne courez pas vers un « espace sûr ». Au contraire, rassemblez votre courage, mettez la main à la pâte et maintenez le cap. J’aime me souvenir de cette citation banale, attribuée à diverses personnes, mais qui offre néanmoins un point de repère dans les moments difficiles :
« Tout finira par s’arranger. Si ça ne va pas, ce n’est pas la fin. »
Quatrièmement, prenez soin de votre santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle par une consommation régulière de produits sains. Rappelez-vous que la meilleure défense est une bonne attaque. C’est une question d’équilibre. Préserver votre santé dans toutes ces catégories est plus facile, moins cher et plus efficace que de se remettre d’une maladie. Toujours.
Faites les choses difficiles qu’il faut pour que cela arrive. À l’âge de 77 ans, je fais encore un travail physique intense ou des séances d’entraînement pendant au moins trois heures, six jours par semaine – généralement avec le bénéfice supplémentaire d’un accomplissement qui améliore la vie de ma famille. Alors que beaucoup de mes amis s’alourdissent et s’amollissent chaque jour en se gavant de télévision, de films, de glaces et de gâteaux, je reste en meilleure santé et plus heureux en faisant un travail que certains me disent que je « ne devrais pas faire ».
Une bonne santé, c’est aussi simple que ça, à moins d’un accident tragique.
Lisez beaucoup de bons ouvrages de fiction et de non-fiction. Parlez à des personnes plus âgées et plus expérimentées qui ont réussi à un certain niveau. Ne limitez pas vos conversations aux personnes qui ont atteint un succès visible et matériel. Trouvez des gens qui jouissent d’un style de vie décent et d’une tranquillité d’esprit tout en étant productifs. Vous serez surpris par ce qu’ils vous apporteront.
Mon histoire personnelle ressemble grosso modo à beaucoup de celles déjà publiées dans cette rubrique. Une vue d’ensemble similaire avec des détails différents. J’ai été élevé dans une famille nombreuse dans les années 1940. Quatrième de cinq enfants. Les corvées, le travail acharné et les normes exigeantes de nombreux adultes m’ont conduit à avoir une vie productive à l’âge adulte. Les parents, les grands-parents, les professeurs d’école, les responsables de l’église, les scouts, les voisins, tous ont contribué à ma réussite. Nous avons bénéficié des avantages suivants pendant nos années à la maison :
– Une éducation rigoureuse dans les écoles publiques, y compris les châtiments corporels ;
– Une éducation tout aussi rigoureuse à l’église ;
– Respect de la loi et de l’ordre. Respect des aînés. Respect de l’autorité. Respect des autres ;
– Punition lorsque le respect fait défaut ;
– L’athlétisme après l’école avec des entraîneurs sévères ;
– Les emplois d’été, les emplois d’enfance, les bas salaires et les normes de performance élevées, que ce soit pour livrer les courses ou les journaux à vélo, tondre et ratisser les pelouses, travailler dans le jardin familial, etc. Au lycée, je faisais du basket-ball et de l’athlétisme, puis après le dîner, j’allais travailler pour un service de conciergerie jusqu’à tard chaque soir. Plus tard, j’ai travaillé comme magasinier dans un supermarché et, un été, j’ai peint l’extérieur de notre grande maison. Il y avait aussi d’autres emplois. Un été, j’ai travaillé dans une usine de meubles, dans l’équipe du cimetière ;
– Nous n’avions pas de voiture dans mes premières années, pas de télévision avant mes 14 ans. Mon père était un garçon de ferme qui avait fait l’école primaire, ma mère avait un diplôme d’études secondaires. Dotés de détermination et de beaucoup de talent, ils ont travaillé dur, de longues heures pour joindre les deux bouts.
Les yeux d’un voisinage aux aguets étaient partout. Les mères et les pères nous gardaient tous « en laisse » par leur simple présence. Nous savions qu’ils nous remettraient rapidement à notre place si nous dépassions les bornes. Que nous jouions au ballon dans le parc, aux gendarmes et aux voleurs, ou à cache-cache, nous savions que nous étions surveillés. À mon avis, c’est une norme qui vaut la peine d’être appliquée. Elle permet de vivre au sein d’une collectivité, d’une communauté, et chacun observe un minimum de normes.
En tant que basketteur au lycée, j’ai obtenu une bourse d’études. Je suis devenu capitaine de l’équipe. Je ne me suis jamais distingué, mais j’étais un compagnon qui aimait le jeu et le travail d’équipe. Au cours de ma troisième année d’université, j’ai rejoint l’armée pour deux ans. L’entraînement rigoureux était tout à fait dans mes cordes et j’ai excellé. Je suis devenu le commandant des cadets de la brigade de mon université en dernière année et j’ai obtenu un diplôme militaire distingué.
Immédiatement en service actif pendant les années du Vietnam, j’ai épousé ma charmante femme. Nous avons élevé trois magnifiques filles a et sommes restés ensemble pendant 54 ans, heureux comme jamais. Nous sommes bénis par notre Créateur.
Aujourd’hui, à plus de soixante-dix ans, nous cherchons des moyens d’améliorer nos connaissances et nos compétences, notre paix intérieure, des moyens d’aider les autres, de faire en sorte que les choses fonctionnent mieux, de remettre en question les idées conventionnelles inopérantes. Nous aimons passer du temps avec nos enfants et nos petits-enfants, avec nos voisins et nos amis de longue date.
Grâce et paix à tous.
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