Ancienne institutrice aujourd’hui retraitée, Catherine, 60 ans, vit depuis trois mois sous une tente à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen dans le Calvados. Aujourd’hui, elle espère un avancement de son dossier social.
Elle ne pensait pas vivre un jour dans la rue. Catherine, 60 ans, et son chien Orius, vivent actuellement sous une tente au pied d’un hôtel Ibis Budget à Hérouville-Saint-Clair.
Il y a quelques années, Catherine travaillait comme institutrice. Elle a enseigné pendant 20 ans, mais a fini par perdre la confiance de sa direction. En 2017, elle a quitté son mari et a fini par tomber en dépression. Puis à 55 ans, elle a abandonné l’Éducation Nationale et s’est retrouvée sans emploi, a rapporté Ouest-France.
Institutrice à la retraite, Catherine vit depuis trois mois sous sa tente https://t.co/voHyQTrRvR via @ouestfrance
— Patrick Larbalette (@PatrickLarbale) December 7, 2022
Par la suite, elle a enchaîné les galères. Tout d’abord avec la crise du Covid-19, qui a affecté sa situation, puis avec le diagnostic d’un cancer du sein. Catherine croule alors sous 20.000 euros d’impayés et est priée de quitter son logement. Sur place, un huissier s’est chargé des démarches. Catherine, désormais à la rue, a seulement pu récupérer quelques affaires et garder son chien.
Rapidement, Catherine a trouvé une chambre dans un foyer d’urgence, mais a dû déposer son chien dans un refuge à part. En guise de revenu, l’ancienne enseignante touche alors seulement l’Allocation de solidarité spécifique (ASS). Malheureusement, après plusieurs mois dans ce foyer, Catherine s’est fracturé la clavicule. Une blessure qui la contraint à passer à un séjour à l’hôpital, pendant lequel elle apprend qu’elle a perdu sa place dans le foyer, a rapporté La Dépêche.
Grâce à des contacts, Catherine a fini par trouver une chambre dans un hôtel Ibis Budget, à Hérouville-Saint-Clair. Cet hôtel, qui accepte les chiens, héberge aussi d’autres sans-abri. Cependant, après une semaine, Catherine est priée de quitter les lieux. En cause : « Mon chien a gratté la peinture, on m’a dit qu’il était trop gros. Pourtant, je payais un supplément pour lui », a-t-elle déploré.
Depuis, plusieurs personnes lui ont fourni de quoi vivre et s’abriter, comme une tente étanche achetée par un salarié de l’hôtel, des couvertures offertes par un architecte habitant à côté ou encore un accès libre aux sanitaires de l’hôtel. Plusieurs passants et riverains ont également fait preuve de solidarité en lui venant en aide à travers divers gestes.
Toutefois, Catherine est toujours à la rue. Aujourd’hui, l’ancienne institutrice attend que son dossier social avance, mais l’hiver approche.
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