Des gérants d’un bar clandestin, à Saint-Malo, ont témoigné à visage « flouté », de leur activité nocturne lors de l’émission Sept à huit sur TF1. Ils ont été repérés et risquent une condamnation.
Le 7 février dernier, l’équipe d’Harry Roselmack diffusait un reportage mettant en lumière des bars clandestins qui défient l’interdit en lien à la crise sanitaire.
« Gérard et Mireille », les gérants, décrivent comment ils ouvrent leur établissement à « quelques habitués », « des commerçants, un juge, des retraités », précisent-ils.
Depuis le premier confinement, gérants et clients se retrouvent, verre et cigarette à la main, « sans aucun geste barrière », souligne le journaliste. Ils expliquent d’ailleurs, non sans humour, qu’« ici, le vaccin, c’est le rosé et la nicotine ». Les gérants décrivent aussi leur plan de retrait, en cas de patrouille de police.
Seulement, malgré le floutage des visages et la déformation des voix, les habitués du quartier reconnaissaient le bar situé à Saint-Malo et la police malouine avait tôt fait d’enquêter sur les gérants de bar.
Reconnu, le bar-tabac a dû fermer, même en journée pour la vente de tabac, explique Le Pays malouin. Outre la procédure administrative, le risque pénal existe, le couple s’exposant à une forte amende ou même à une peine d’emprisonnement.
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