La police de Hambourg, en Allemagne, a dévoilé une partie de la grande quantité d’armes saisies à la veille du Sommet du G-20 qui se déroulera les 7 et 8 juillet prochains dans la ville de Hambourg.
Les armes ont été saisies chez des personnes qui planifiaient des manifestations violentes – et représentaient probablement une fraction des munitions totales situées dans un lieu encore inconnu.
« Il est particulièrement de l’intérêt commun de vous montrer à vous et au public ces objets saisis aujourd’hui, parce que je pense que ceux-ci sont assez révélateurs en ce qui concerne les sortes d’actes de violence possibles, probables, voire planifiés », a déclaré le président Ralf Martin Meyer de la police de Hambourg lors d’une conférence de presse le 4 juillet. « Nous nous attendons à faire face à des actes de violence utilisant de l’armement similaire, toujours sous l’emprise des militants. »
Jan Hieber, le commandant adjoint des opérations criminelles pour le sommet du G-20 a confirmé ces propos : « Nous supposons que nous n’avons trouvé qu’un petit pourcentage de ce qui se cache encore dans les sous-sols, les garages et les appartements dans la ville de Hambourg et ses alentours. Et qui est donc destiné à être utilisé contre les services de police ce jeudi. »
L’inventaire de l’armement était varié : de puissants lance-roquettes, des torches, des feux d’artifice, des bombes d’incendie, diverses bombes, des battes de baseball, des matraques et des bâtons… le matériel n’annonçait pas une simple protestation politique pacifique.
Plusieurs ordinateurs portables étaient inclus dans la liste des objets saisis.
La police a déclaré que cela démontre le fait que les manifestants sont coordonnés et organisés. Ce ne sont pas de simples voyous stupides qui cherchent à semer le trouble. Ce sont des groupes organisés, composés de révolutionnaires violents qui protestent et cherchent délibérément à provoquer des conflits et à lutter contre la police.
Elle a montré une vidéo témoignant des différents dispositifs employés à l’encontre d’un agent de police.
M. Hieber a démontré l’impact de certains explosifs sur un casque de police – la bombe a créé un trou de la taille d’un poing dans le casque.
La vidéo montrait des torches qui enflammaient les vêtements et expliquait comment les lance-roquettes propulsaient avec force de petites boules d’acier, entraînant ainsi des conséquences fatales.
« Nous nous questionnons sur leur réelle utilisation : quel était l’objectif des manifestants de Berlin ici à Hambourg ? », a demandé le commandant adjoint. « Nous supposons qu’ils ont rassemblé ces munitions afin d’attaquer et de créer des émeutes violentes, éventuellement avec les armes que vous voyez ici. »
Les forces de sécurité allemandes prévoient l’arrivée des 8000 manifestants violents qui convergeront vers Hambourg pour le sommet du G-20. Environ 20 000 policiers veilleront à la circulation routière, à protéger le sommet ainsi qu’un grand nombre de manifestants pacifiques.
Le G-20 comprend 19 pays économiquement avancés ainsi que l’Union européenne. Les prises de décisions politiques, lors du sommet, affectent la vie de dizaines de millions de personnes. Il est naturel que les gens manifestent pour exprimer leurs différents points de vue.
La majorité des manifestants communique leurs opinions de manière pacifique.
Une minorité d’entre eux recherche une confrontation violente.
La police ne peut pas discerner les différents groupes et prendre le risque d’attendre pour les découvrir.
Cela entrave les droits de la population, mais c’est aussi le seul moyen envisageable pour assurer la sécurité.
Version originale : German police seize numerous troves of weapons ahead of G-20 meeting
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.