Le gouvernement n’avait pas connaissance d’incident lundi à la mi-journée sur l’application de l’interdiction du port de l’abaya, a indiqué Élisabeth Borne à l’occasion d’un déplacement sur la rentrée scolaire.
« Les choses se passent bien ce (lundi) matin (…). Il n’y a pas d’incident pour l’instant, on va continuer toute la journée à être vigilants pour que les élèves comprennent bien le sens de cette règle », a déclaré la Première ministre à la presse lors d’une visite d’une école primaire à Saint-Germain-sur-Îlle (Îlle-et-Vilaine) en compagnie du ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. « Il y a un certain nombre d’établissements où des jeunes filles sont arrivées en abaya », a-t-elle reconnu.
« Certaines jeunes filles ont accepté de la retirer. Pour les autres, on va avoir des échanges avec elles, des démarches pédagogiques pour expliquer qu’il y a une loi qui s’applique, qui proscrit le port de tout signe ou tenue par lesquels l’élèves manifestent une appartenance à une religion, quelle qu’elle soit », a-t-elle précisé.
Gabriel Attal avait indiqué que 513 établissements étaient « potentiellement concernés » par la question de l’abaya, longue robe traditionnelle couvrante portée par certaines élèves musulmanes, après l’interdiction de ce vêtement à l’école.
« On sera effectivement très vigilants pour que cette loi soit appliquée. Il y aura de la pédagogie et c’est ce qui va se faire dans ses premiers jours, c’est important », a souligné Mme Borne. La Première ministre a, par ailleurs, réfuté toute « recrudescence des échanges sur les réseaux sociaux » pour tenter de contourner l’interdiction de l’abaya, « contrairement à ce que certains voudraient faire croire ».
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