Vendredi dernier, le président de la confrérie Saint-Aurélien de Limoges a découvert que les 14 croix signalant les différentes stations du chemin de croix de la chapelle avaient toutes été arrachées des murs sur lesquels elles étaient accrochées avant d’être dérobées.
« C’est difficilement supportable… surtout en période de carême, c’est inqualifiable ! », a expliqué Pierre Lamige aux journalistes de France Bleu venu l’interroger.
Président de la confrérie Saint-Aurélien – une corporation de bouchers limougeauds créée au Xe siècle qui comprend aujourd’hui une quarantaine de membres exerçant différentes professions mais qui continue néanmoins à promouvoir le culte de saint Aurélien –, M. Lamige est certain que le vol a eu lieu en plein jour étant donné qu’aucune trace d’effraction n’a été relevée et que la chapelle reste ouverte en journée.
« Nous sommes en train de faire des travaux de restauration dans la chapelle et il va y avoir une vidéosurveillance accrue à l’intérieur, et je vous garantie qu’on va redoubler de vigilance », assure le responsable de la confrérie qui a déposé plainte au commissariat de Limoges.
Si les croix ayant été volées n’avaient pas de réelle valeur marchande, elles avaient en revanche une valeur symbolique et liturgique toute particulière.
Ce n’est d’ailleurs malheureusement pas la première fois que des vols sont commis dans l’enceinte de l’édifice religieux de la rue de la Boucherie : par le passé, une statue de Notre-Dame des Petits Ventres a été dérobée avant d’être retrouvée deux ans plus tard chez un antiquaire établi en Belgique relève France Bleu, qui ajoute que « des bougies » et le « contenu des troncs » de la chapelle « ont été à plusieurs reprises la cible de voleurs » ces dernières années.
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