Cinq jours après le drame qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris, une église de Montpellier a fait l’objet d’un tag dénonçant les promesses de dons ayant afflué pour la reconstruction du bâtiment.
Édifiée en 1699, l’église Saint-Denis de Montpellier a connu plusieurs tribulations durant la Révolution avant d’être rendue au culte en 1801, sous Napoléon. Racheté par la ville en 1824, le bâtiment sera agrandi plusieurs fois jusqu’à la fin du XIXe siècle. Sa façade est inscrite aux Monuments historiques depuis 1994.
Samedi dernier, l’inscription « Notre-Dame de rend l’argent (sic) » a été taguée à la peinture bleue sur un des murs qui encadrent la façade de l’église Saint-Denis, en plein centre-ville de Montpellier, rapporte le site lengadoc-info.com. Un message faisant référence aux promesses de dons enregistrées après le terrible incendie qui ravagea la charpente vieille de quelque 800 ans de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Si les dons ont afflué rapidement après le drame, grâce à un remarquable élan de générosité, des voix se sont pourtant élevées pour dénoncer le montant des sommes récoltées, regrettant que d’autres causes ne bénéficient pas de la même prodigalité.
C’est notamment le cas d’un groupe Facebook rassemblant des antifascistes héraultais. S’il reconnaît que la destruction de la charpente du monument parisien représente « une grande perte pour le patrimoine historique et culturel », le groupe déplore néanmoins que « ce clocher brûlé » ait suscité « davantage de messages de tristesse et d’indignation sur les réseaux sociaux » que d’autres sujets comme la faim dans le monde, les violences conjugales ou l’écologie.
Et le groupe de ponctuer sa publication d’un lien vers un site marchand proposant un t-shirt sérigraphié avec une citation de l’anarchiste espagnol Buenaventura Durruti : « La seule église qui illumine est celle qui brûle ».
Des propos pour le moins radicaux régulièrement repris par d’autres groupuscules antifascistes, dont certains n’ont pas hésité à se réjouir de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, comme le collectif Lille Antifa.
En février, c’est ce même slogan anarchiste qui avait d’ailleurs été tagué sur la porte d’une école catholique de Sète, cité portuaire située à moins de cinquante kilomètres de Montpellier. Quelques jours plus tard, la police avait finalement interpellé les auteurs du tag : un couple de militants d’extrême gauche d’une trentaine d’années originaires de Montpellier.
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