EUROPE

Un adolescent russe qui a sauvé sa mère d’une agression n’a pas survécu

décembre 7, 2018 21:43, Last Updated: décembre 8, 2018 20:49
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Un garçon russe qui a défendu sa mère contre un homme qui tentait de la violer est décédé après avoir subi des blessures lors de l’attaque.

Vanya Krapivin, 15 ans, aurait sauvé sa mère de l’agression mais aurait subi de graves blessures à la tête. Sky News a rapporté le 6 décembre qu’il est rentré de l’école de Severodvinsk dans le nord-ouest de la Russie pour trouver son voisin, Roman Pronin, 37 ans, en train d’agresser sa mère.

Vanya a pris un haltère de 3 kg et s’en est servi pour frapper Roman Pronin. Mais l’homme s’est emparé du poids et l’a frappé sur la tête avant de s’enfuir.

Les voisins qui ont entendu l’attaque ont trouvé la paire inconsciente. Vanya est tombé dans le coma pendant l’attaque, tandis que sa mère s’est rétablie après avoir été poignardée 27 fois par l’homme.

Les chirurgiens ont dû enlever une partie du cerveau du garçon, ce qui a incité une personnalité de la télévision russe à recueillir des fonds pour lui. L’incident s’est produit en mai 2017.

Sky a rapporté que Vanya est resté ensuite dans le coma environ neuf mois. Plus tard, il a commencé à reconnaître son infirmière et mangeait de la nourriture liquide. Selon un site d’information russe du mois de mars, il a repris conscience, et il a ajouté que sa mère, « une alcoolique qui a trois enfants », n’a pas pris la peine de rendre visite à son fils pendant quelque temps.

Sky a parlé de sa mère : « La mère de Vanya a fait l’objet de critiques en Russie parce qu’elle ne lui a rendu visite que quelques fois. Elle a dit qu’elle ne pouvait pas se résoudre à le voir parce qu’elle se blâmait pour l’attaque. »

Environ un mois plus tard, il a été transporté à Moscou dans un centre de réhabilitation. Un mois plus tard, cependant, il a contracté la grippe et est décédé par la suite.

Selon Métro, il devait être envoyé en Espagne pour poursuivre sa convalescence.

Avant l’attaque, sa mère, Natalia, avait demandé aux autorités russes d’empêcher Roman Pronin, un meurtrier condamné qui avait été libéré de prison, de vivre près de sa famille quand il a été libéré.

Roman Pronin a été emprisonné pour 14 ans pour les deux tentatives de meurtre lors de l’incident de mai 2017. Il sera maintenant accusé de meurtre après la mort de l’adolescent.

Les autorités russes affirment qu’elles vont enquêter sur les raisons pour lesquelles Roman Pronin a été autorisé à vivre à proximité d’enfants, selon le rapport.

La prison la plus dure

Les prisons russes ont la réputation notoire d’être des lieux brutaux et froids.

« L’Administration pénitentiaire fédérale russe estime que près de 600 000 suspects et prisonniers sont détenus dans le système pénitentiaire du pays en date de juin 2018. Les avocats disent que les suspects passent en moyenne un à deux ans en détention provisoire, avec plus de 104 000 personnes en détention provisoire à tout moment », a rapporté le Moscow Times.

Selon l’agence de presse publique TASS, des responsables russes ont déclaré en juillet qu’ils allaient mener des enquêtes sur « des cas de brutalités contre des détenus après un scandale de coups et blessures dans une prison de Yaroslavl », figurant parmi les plus célèbres.

Le site de la prison Black Dolphin. (Google Maps)

Une prison, celle de Black Dolphin (« prison du dauphin noir »), a été surnommée la prison la plus « dure » de Russie, située près de la frontière du Kazakhstan. La prison abrite des tueurs en série, des terroristes, des délinquants sexuels et des détenus à haut risque.

Le gardien de prison Denis Avsyuk a déclaré au National Geographic : « Le principal crime commis par les condamnés ici est le meurtre. Mais nous avons aussi des maniaques, des pédophiles et des terroristes. »

Et d’ajouter : « Les appeler des gens, c’est faire plier la langue en arrière juste pour le dire. Je n’ai jamais ressenti aucune sympathie pour eux. »

Les prisonniers sont détenus dans des cellules isolées et sont surveillés 24 heures sur 24. Lorsqu’ils sortent de leur cellule, les détenus sont parfois obligés de marcher les yeux bandés ou même à reculons pour les empêcher d’apprendre l’aménagement de l’établissement.

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