Jeudi 9 décembre, des bagagistes de l’aéroport d’Orly ont exercé leur droit de retrait. La raison : depuis plusieurs mois, ils doivent gérer des bagages à l’odeur nauséabonde en provenance d’Abidjan, visiblement remplis de viande ou de poisson, dont un jus suintant dégouline des valises. Problème, malgré le risque sanitaire encouru, aucune solution ne permet de stopper cela.
Aujourd’hui, les bagagistes travaillant à l’aéroport d’Orly n’en peuvent plus. Entre colère et dégoût, ce jeudi 9 décembre, ils sont plusieurs à avoir exercé leur droit de retrait, a rapporté Le Parisien. La raison : l’odeur épouvantable qui se dégage de certains bagages en provenance d’Abidjan. Des bagages qui sont de plus en plus nombreux et qui semblent contenir du poisson ou de la viande, d’après ce qui dégouline de certaines valises.
Selon un des bagagistes : « Tout le monde nous dit qu’on a raison, mais personne ne semble pouvoir stopper tout cela. Alors que ces denrées […] représentent manifestement des risques sanitaires », a-t-il confié.
À l’aéroport d’Orly, les bagagistes écœurés par «l’odeur infecte» des valises remplies de viande ou de poisson
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Depuis, l’Oclaesp (l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) a été averti et a mené des opérations d’information sur la viande de brousse à destination des voyageurs. Pour rappel, le transport de ces viandes est interdite en France, comme celle d’antilope ou de singe, a rapporté 20 Minutes. Toutefois, « il n’y a aucun trafic organisé, aucune filière à faire tomber », a déclaré l’Oclaesp après enquête.
Point positif, grâce à leurs plaintes répétées et à défaut de pouvoir stopper l’arrivée de ces bagages, les bagagistes ont été équipés de combinaisons complètes et de gants à usage unique, afin d’éviter tous risques sanitaires. Aussi, ces viandes de brousse sont saisies et détruites lorsqu’elles sont découvertes par les douaniers.
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