Le parquet de Paris a fait savoir qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire « en l’état » sur les accusations de violences sexuelles visant le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad.
« Le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique », une association créée en février dans le sillage du mouvement MeToo.
Cette association lui a transmis le témoignage d’une femme accusant M. Abad de viol mais le parquet a refusé d’ouvrir « faute d’élément permettant d’identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée ».
L’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique s’est « vivement » étonné sur Twitter de cette réponse. Selon cet organisme non gouvernemental, « il est pourtant fréquent que des enquêtes préliminaires soient entamées sur la base de témoignages anonymes ».
Réaction suite à la décision du parquet :#Abad pic.twitter.com/lz2CdLRCre
— Observatoire des VSS en politique (@Obs_vssPol) May 25, 2022
Les deux plaintes classées sans suite
Le 22 mai, le parquet avait indiqué qu’une première plainte déposée pour viol avait bien été « classée sans suite » en avril 2012 « du fait de la carence de la plaignante », ainsi qu’une deuxième « pour les mêmes faits » en décembre 2017 faute « d’infraction suffisamment caractérisée ».
Depuis la parution des articles, Damien Abad a rejeté les accusations. « Je n’ai jamais violé une seule femme de ma vie », s’est-il défendu lundi.
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