Ce jeudi 30 septembre, Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme, reconnu coupable dans le dossier Bygmalion sur le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.
Il n’ira pas en prison. Sa peine sera aménagée sous bracelet électronique, a précisé le tribunal. La peine prononcée est supérieure aux réquisitions du parquet qui avait proposé un an dont 6 mois avec sursis.
Parmi les autres prévenus, son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert, a été condamné à trois ans et six mois de prison, dont deux ans avec sursis, pour escroquerie et complicité de financement illégal de campagne électorale. Au final, le coût de la campagne était, selon l’accusation, d’au moins 42,8 millions, soit près du double du plafond légal à l’époque.
Pour la 1ere fois un président de la république condamné à de la prison ferme. #Sarkozy
Séisme en politique.— Christine KELLY (@christine_kelly) September 30, 2021
Dépassement du plafond légal
L’ancien chef de l’État, absent de l’audience, « a poursuivi l’organisation de meetings », a souligné Caroline Viguier la présidente du tribunal. « Il avait été averti par écrit du risque de dépassement » du plafond légal, a-t-elle encore souligné lors de la lecture du jugement. « Ce n’était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat », a poursuivi la magistrate. Nicolas Sarkozy « a volontairement omis d’exercer un contrôle sur les dépenses engagées ».
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