Interrogée par nos confrères du Figaro, celle qui était présentée comme la « dame de compagnie » d’Alain Delon, a abordé la question des accusations portées contre elle par les enfants de la star.
Hiromi Rollin, qui a été renvoyée l’été dernier de la maison de Douchy, s’est exprimée à son tour sur sa relation avec Alain Delon. Elle a notamment révélé l’avoir « giflé » une seule et unique fois, pour se défendre d’une baffe qu’elle venait de recevoir.
« C’est l’unique fois que j’ai touché Alain de cette manière »
Accusée d’avoir été violente envers Alain Delon par les enfants de ce dernier, Hiromi Rollin explique qu’il n’en était rien. « Concernant les violences, je ne lui en ai jamais infligées, ce serait plutôt le contraire. Je concède toutefois qu’un jour il m’a giflée et je me suis défendue en rendant la gifle. C’est l’unique fois que j’ai touché Alain de cette manière », affirme-t-elle.
Auditionné par la gendarmerie en juillet dernier, Alain Delon avait de son côté indiqué à propos d’éventuelles maltraitances que celles-ci étaient « en réponse à [ses] frappes, physiques », lorsqu’Hiromi Rollin l’énervait. « Verbalement, si on laisse aller, ça finit mal », avait-il également lancé aux enquêteurs.
Présentée comme « dame de compagnie » de l’acteur, Hiromi Rollin assure quant à elle avoir été sa compagne, leur rencontre remontant au tournage de Dancing Machine en 1989. « Je ne comprends toujours pas pourquoi les enfants me considèrent ainsi », souligne-t-elle, précisant qu’Anouchka et Alain-Fabien « connaissaient la nature de [leur] relation », les ayant vu « agir en tant que couple ».
« Tout le monde sait qu’Alain aime le calme et la tranquillité, c’est un solitaire »
Le 5 juillet dernier, la fratrie Delon avait porté plainte contre elle. L’une des deux plaintes avait été déposée par Anthony Delon pour « violences volontaires et séquestration sur personne vulnérable, abus de faiblesse et harcèlement moral ». Bien que celles-ci aient été classées sans suite, la sexagénaire avait été expulsée le 5 juillet 2023 de la propriété de Douchy. En outre, Hiromi Rollin avait contesté les accusations portées contre elle, déposant elle aussi une plainte deux jours plus tard par le biais de son avocat, qui avait alors demandé l’ouverture d’une information judiciaire.
À propos du « pseudo enfermement » de l’acteur de 88 ans, Hiromi Rollin explique encore au Figaro que l’homme est un « solitaire » et que tout le monde sait qu’il « aime le calme et la tranquillité ». Par conséquent, cette situation « résultait d’un choix de sa part », celui-ci ayant été accentué par son AVC puis par la crise du Covid 19.
Anthony Delon aurait « délibérément travesti la réalité » pour l’incriminer
Quant à ses escapades parisiennes, la franco-japonaise révèle à nos confrères que lorsqu’elle devait se rendre à Paris pour ses « rendez-vous médicaux », elle quittait Douchy « vers onze heures du matin » pour ne rentrer qu’à dix-huit heures. « Je lui laissais systématiquement deux bananes et deux bouteilles d’eau de 50 cl avec un verre sur la table. Le médecin d’Alain avait préconisé un tel encas entre le déjeuner et le dîner afin d’agir sur son manque de potassium et sa déshydratation. Ses enfants étaient parfaitement au courant », assure-t-elle, contestant le reproche qu’ils lui ont fait de l’avoir « délaissé ».
Elle confie que les enfants d’Alain Delon « ne venaient pas souvent à Douchy » et « quand ils venaient ils ne restaient que quelques heures avec leur père avant de repartir ». Elle précise par ailleurs que seule Anouchka « s’intéressait à la question des traitements médicaux », accusant Anthony Delon d’avoir « délibérément travesti la réalité pour [l]’incriminer ».
Selon elle ils ont « sali la vie de leur père » et « détruit la fin de sa vie »
La sexagénaire déplore le fait que les enfants de la star aient « sali la vie de leur père » et « aient détruit la fin de sa vie ». Elle aimerait reprendre sa « vie d’avant » avec Alain Delon. « Il était heureux avec moi, désormais il se meurt », estime-t-elle.
Depuis le 25 janvier dernier, la légende du cinéma français a été placée « sous sauvegarde de justice » par un juge des tutelles d’un tribunal au sud de la région parisienne. Étant donné que la fratrie se déchire sur la question de la santé de leur père, la justice a désigné un mandataire judiciaire, qui doit l’assister « pour son suivi médical » et quant au choix des soignants concernés.
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