Condamné à plusieurs reprises pour des affaires de braquage et de détention d’armes, Karim Zenoud alias Lacrim s’en est violemment pris au pays dans lequel il est né.
Quelques jours après la polémique née de l’évacuation d’une mère voilée qui accompagnait la classe de son fils venue assister à une séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le rappeur Lacrim a réagi dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
De son vrai nom Karim Zenoud, le rappeur né à Paris de parents algériens le 19 avril 1985 a été condamné à plusieurs reprises par la justice française, notamment pour braquage et détention d’armes.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le rappeur n’a pas hésité à prendre fait et cause pour l’accompagnatrice qui s’était présentée avec un foulard islamique dans l’hémicycle du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, avant d’insulter la France et les Français.
« J’ai le seum [mot arabe qui désigne la colère ou la frustration, ndlr], j’ai envie de pleurer. J’ai le seum parce que c’est une bande de fils de pute. Tu vois, on est dans un pays de fils de pute », affirme le repris de justice.
« Quand vous allez en Hollande [les Pays-Bas, ndlr], quand vous allez en Belgique, quand vous allez en Suisse, quand vous allez en Allemagne, quand vous allez en Espagne, ce n’est pas pareil », ajoute-t-il.
« Quand il y a des gays dans la rue ou quand il y a des femmes qui veulent sortir dans la rue, même en string, on ne leur dit rien. C’est la liberté de soi. Je ne comprends pas », poursuit Karim Zenoud.
« Le petit il pleure devant sa mère… La dame d’extrême droite qui dit : ‘Un jour les Russes vont venir, vous êtes une femme soumise, on va vous dégager’. Bande de fils de pute que vous êtes », conclut celui qui a tenté d’échapper à la justice française en se cachant au Maroc et en Espagne pendant près de cinq mois en 2015.
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