Affaire Kulik : la demande de remise en liberté de Willy Bardon acceptée

Par Epoch Times avec AFP
25 septembre 2020 18:53 Mis à jour: 27 septembre 2020 11:14

La demande de remise en liberté de Willy Bardon, condamné à 30 ans de réclusion criminelle en décembre dernier dans l’affaire Kulik, a été acceptée, dans l’attente de son procès en appel, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat. 

Les motivations de cette décision n’étaient pas connues dans l’immédiat.

Condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de la Somme pour l’enlèvement et la séquestration suivis de mort et le viol d’Elodie Kulik, Willy Bardon avait déjà sollicité deux fois sa remise en liberté, qui lui avait été refusée par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Douai.

Pour son avocat Me Stéphane Daquo, cette décision constitue « l’application pure et simple des règles de lois » selon lesquelles « une fois que l’instruction est terminée et dès lors que la personne présente des garanties de représentation suffisantes, on doit la remettre en liberté ». 

« Un coup de massue »

Le procès en appel doit se tenir à Douai du 14 juin au 2 juillet, selon le parquet général.

Pour le père d’Élodie, Jacky Kulik, cette remise en liberté est « un coup de massue, une épreuve de plus dans le calvaire terrible qu’il a vécu », a déploré l’une de ses avocate, Me Corinne Herrmann, qui n’a toutefois pas souhaité commenter une décision de justice.

Élodie, enlevée, violée, étranglée, puis brûlée

Elodie Kulik, employée de banque de 24 ans avait été enlevée, violée, étranglée, puis brûlée en janvier 2002 à Tertry, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin (Aisne). Avant de mourir, la jeune femme avait appelé les secours, un enregistrement glaçant de 26 secondes considéré comme la pièce maîtresse du dossier.

Si la participation de Grégory Wiart, décédé en 2003 et dont on avait retrouvé l’ADN sur la scène du crime en 2012, est « indéniable », les deux hommes entendus sur l’enregistrement « font forcément partie de ses ravisseurs » et « le seul proche » qui est « reconnu sur la bande » par plusieurs témoins est Willy Bardon avait déclaré l’avocate générale Anne-Laure Sandretto.

FOCUS SUR LA CHINE – La police collecte des échantillons de sang sans s’expliquer

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.