Affaire Maëlys : condamné à perpétuité, Nordhal Lelandais ne fera pas appel

Par Epoch Times avec AFP
21 février 2022 07:54 Mis à jour: 21 février 2022 08:00

Vendredi 18 février, la cour d’assises de l’Isère a condamné Nordhal Lelandais âgé de 39 ans à la peine maximale, à la réclusion criminelle à perpétuité, pour le meurtre de la petite Maëlys De Araujo âgée de huit ans, en août 2017, ainsi que pour des agressions sexuelles contre deux petites-cousines âgées de 4 et 6 ans au cours du même été 2017.

Cette condamnation, qui est assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, conforme aux réquisitions de l’avocat général, qui avait qualifié l’ancien militaire de « danger social absolu ».

Le verdict a été accueilli par un silence ému dans la salle d’audience, au terme des trois semaines du procès organisé au palais de justice de Grenoble. Debout dans son box, Nordahl Lelandais a réagi calmement et a immédiatement dit qu’il ne ferait pas appel de la peine maximale prononcée contre lui.

« Il n’y aura pas d’appel. Il n’aurait pas été digne de le faire car il faut laisser désormais la famille se reconstruire », a déclaré son avocat Me Alain Jakubowicz.

« La justice a été rendue, tout le monde l’attendait, elle est là, au rendez vous au terme d’un procès éprouvant pour tout le monde », a-t-il souligné, à la sortie de la salle d’audience.

« La perpétuité, c’est ce qu’on a pris en n’ayant plus Maëlys »

La famille de la petite Maëlys a salué vendredi la condamnation à perpétuité de Nordahl Lelandais. « Je suis contente du verdict qui a été dit aujourd’hui. La perpétuité, c’est ce qu’on a pris en n’ayant plus Maëlys, Ma fille a mis un dangereux criminel en prison, il ne fera plus jamais de mal à personne. C’était mon souhait…« , a pour sa part déclaré la mère de la fillette de huit ans, Jennifer Cleyet-Marrel.

« Que dire de plus, depuis quatre ans on attendait ce moment, on n’est pas totalement satisfait, on sait qu’il part en prison et qu’il ne fera plus de mal à personne, ça nous soulage », a commenté le père de la petite fille, Joachim De Araujo.

La décision de la cour d’assises est celle « que nous attendions », a déclaré Me Yves Crespin, qui représente deux associations de défense de l’enfant, après le verdict. Elle « va servir à apaiser les douleurs des parties civiles et notamment des familles des victimes », a-t-il estimé.

Un « destructeur de bonheur » 

Dans son réquisitoire jeudi, l’avocat général Jacques Dallest avait demandé à son encontre la peine maximale, le qualifiant de « grand criminel, grand prédateur » ainsi que de « destructeur de bonheur » et de « psychopathe ».

 

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