Le week-end dernier, une adolescente iséroise de 16 ans a été violemment menacée de mort et de viol par des milliers d’internautes musulmans, pour avoir critiqué l’islam au cours d’une vidéo Instagram. Suite à cela, le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour «menaces de mort» à l’encontre de la lycéenne, mais également une enquête contre Mila pour «incitation à la haine raciale».
Pour avoir critiqué la haine présente dans l’islam sur Instagram, Mila, une lycéenne de 16 ans, est devenue la cible d’une vague impressionnante d’insultes et de menaces de mort. Après avoir été une première fois insultée dans une vidéo live sur Instagram, la jeune femme s’est défendue en critiquant l’islam, avec les mots d’une adolescente donnant son opinion.
Je pense qu’elle se rend pas compte de ce qu’elle dit et de l’ampleur que ça peut prendre pic.twitter.com/K5kruoi7FQ
— مالاك?? (@malak_288_) January 18, 2020
L’adolescente est revenu la cible d’un flot de menaces de mort et de viols. « Je recevais 200 messages de pure haine à la minute », confie-t-elle. On retrouve parmi ces messages: « Pétasse d’où tu dis ça, notre dieu Allah c’est le seul et l’unique, j’espère que tu vas brûler en enfer », « la putain tes morts on va te retrouver tu vas mourir » (sic), « on va te retrouver et t’égorger sale chienne », « t’es morte on sait où t’habites », etc. Des internautes ont divulgué des informations personnelles concernant la jeune fille : son nom complet, son adresse, son numéro de portable. Ses comptes de réseaux sociaux et ses adresses mail sont piratées. Certains prévoyaient de confronter l’adolescente dans son lycée.
Une double enquête ouverte, dont une contre Mila
Face à ce flot d’injures et de menaces, la justice a décidé d’ouvrir une double enquête. D’après franceinfo, le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour « menaces de mort » suite à la plainte qu’elle a déposé, mais également une autre… contre elle. La justice a décidé d’investiguer sur les propos de Mila, qu’elle estime être de l’« incitation à la haine raciale ».
Selon une source proche du dossier, « on ne peut pas pour l’instant taxer la jeune fille de racisme ». Dans sa vidéo, la jeune femme avait expliqué « détester la religion, le coran », qu’elle estimait remplis de « haine ». « On ne peut pas être raciste d’une religion. L’islam est une religion, j’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter. Votre religion c’est de la merde », avait-elle dit.
Avoir deux poids et deux mesures
Suite à cette enquête contre Mila pour avoir critiqué l’islam, certains internautes et personnalités politiques se sont posés la question du « 2 poids, 2 mesures » de la justice, lorsque 10 jours plus tôt l’humoriste de France Inter Frédéric Fromet chantait « Jésus est pédé », disant qu’il aille se faire enc***ler. Aucune enquête n’a été à ce jour ouverte contre lui.
Vous ne rêvez pas : en France, en 2020, blasphémer l’Islam peut entraîner une enquête pour incitation à la haine RACIALE contre vous.
Étrangement, le pseudo-humoriste qui parlait d’ «enculer» Jésus n’a pas eu ce genre de problèmes.https://t.co/UOTZgj3KlS
— ?.♦️ (@Vzntura) January 23, 2020
Puisque le parquet attaque #Mila pour incitation à la haine, qu’attend-il pour poursuivre de sa propre initiative le pseudo humoriste Frédéric #Fromet qui parle « d’enculer » Jésus !
C’est un parquet à cirage variable !#FranceInter #JesuisMila #Islam https://t.co/BQvrLCTq4M— Gilbert Collard (@GilbertCollard) January 23, 2020
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