Les services de renseignement afghans ont annoncé mercredi que le taliban considéré comme le cerveau de l’attaque qui a fait au moins 65 morts lundi dans une de leurs bases avait été tué dans un bombardement, ce qu’ont démenti les insurgés.
« Le commandant Noman, le cerveau de l’attentat-suicide du Wardak, a été tué avec sept autres terroristes dans un bombardement aérien sur la ville de Maidan Shar », dans le centre de l’Afghanistan, au cours de la nuit de mardi à mercredi, ont affirmé les services de renseignement (NDS) afghans dans un communiqué.
L’explosion d’un véhicule piégé et l’assaut donné par trois hommes armés qui avait suivi avaient provoqué la mort d’au moins 65 personnes, majoritairement des recrues en formation, dans une base des services de renseignement afghans dans le chef-lieu de la province de Wardak, à 50 kilomètres au sud de Kaboul, selon plusieurs sources.
Le NDS a pour sa part fourni un bilan de 36 morts et 58 blessés, certains médias parlant de plus de 100 personnes tuées. Les talibans ont cependant démenti mercredi qu’un de leurs responsables ait été tué dans un bombardement, qualifiant cette information d’opération de « propagande ». Contacté par l’AFP, le chef du conseil provincial, Akhtar Mohammad Tahiri, n’a pu confirmer l’information et a seulement déclaré qu’un bombardement aérien mercredi après-midi à Maidan Shar avait entraîné la mort de quatre civils.
Sur le plan diplomatique, les Etats-Unis ont confirmé mardi des discussions en cours au Qatar entre leur émissaire pour l’Afghanistan Zalmay Khalilzad et des représentants des talibans. Afin de tenter de mettre fin à dix-sept années de conflit, Zalmay Khalilzad avait auparavant effectué une tournée régionale qui l’avait conduit en Inde, en Chine, en Afghanistan et au Pakistan. La précédente rencontre confirmée avec les talibans s’était déroulée à Abou Dhabi fin 2018.
D.C avec AFP
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