Le Premier ministre britannique Boris Johnson a averti lundi que les talibans seraient « jugés sur leurs actes » à la veille d’un sommet virtuel du G7, où il compte appeler les dirigeants des grandes puissances à renforcer leur « soutien aux réfugiés et l’aide humanitaire ».
« Avec nos partenaires et alliés, nous continuerons à utiliser tous les leviers humanitaires et diplomatiques pour sauvegarder les droits humains et protéger les acquis des deux dernières décennies » en Afghanistan, a assuré dans un communiqué le dirigeant dont le pays préside actuellement le G7.
Si la « première priorité » reste l’évacuation de Britanniques et d’Afghans ayant aidé les forces occidentales, « il est essentiel que nous nous réunissions en tant que communauté internationale » pour « convenir d’une approche commune à long terme », a affirmé M. Johnson
« Soutien aux réfugiés et à l’aide humanitaire »
La session -qui réunira les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni- se déroulera virtuellement mardi dans l’après-midi. Les secrétaires généraux de l’Otan et de l’ONU ont aussi été conviés.
Selon le communiqué de ses services, M. Johnson y demandera à ses alliés « d’intensifier leur soutien aux réfugiés et à l’aide humanitaire ». Les discussions porteront aussi sur les efforts d’évacuation à l’aéroport de Kaboul.
Le document ne fait pas référence à une volonté de Londres de pousser en faveur d’une prolongation de la présence des Etats-Unis au delà du 31 août, comme l’avait évoqué lundi matin le ministre de la Défense Ben Wallace.
Toute prolongation qualifiée de « ligne rouge » par les talibans
Ces déclarations ont provoqué une réponse ferme des talibans, dont un porte-parole a qualifié toute prolongation de « ligne rouge » et averti de « conséquences ».
Face au chaos des évacuations et sous pression de ses alliés, le président américain Joe Biden a ouvert la porte à un maintien des soldats au-delà de cette date butoir, en évoquant « des discussions en cours ».
Lundi, Boris Johnson s’est entretenu au téléphone avec le président américain, en amont de la réunion. Selon un autre communiqué de Downing street, les deux dirigeants ont convenu de « continuer à travailler ensemble pour s’assurer que ceux qui ont le droit de partir puissent le faire ».
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