Une tombe a été pillée au cimetière d’Agde (Hérault). Le mari de la défunte s’est aperçu de l’outrage, malgré le fait que les auteurs de ces profanations – qui espéraient trouver des objets de valeur – aient pris soin de dissimuler leur acte.
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, la tombe de Jeanine, décédée à l’âge de 72 ans, a été profanée. Marcel, l’époux de Jeanine, se rend chaque jour sur la tombe de sa femme, rapporte France Bleu. Dimanche 15 novembre, il s’est aperçu qu’une statuette avait été déplacée et que les joints d’étanchéité de la porte avaient disparu. « Heureusement que notre père se rend tous les jours devant la tombe de notre mère. Sans le déplacement d’une statuette, nous n’aurions jamais eu la puce à l’oreille. Comment des gens ont-ils pu avoir une idée comme celle-là ? » déclare l’un des six enfants de la défunte.
Une enquête pour « violation de sépulture » a été ouverte par le parquet de Montpellier. Les auteurs des faits sont passibles de 7 ans d’emprisonnement pour violation de sépulture en cas de circonstance aggravante (vol avec dégradations et en groupe).
La police scientifique est allée relever les éventuelles empreintes des malfaiteurs. Ils doivent également examiner les images des caméras de vidéosurveillance. Les vandales devraient être facilement identifiés en raison de la baisse d’affluence due au confinement. La famille de la défunte, issue de la communauté des gens du voyage, « espère que les enquêteurs vont convoquer tous les automobilistes ayant pu circuler cette nuit-là pour essayer de trouver ces crapules ».
Le responsable du cimetière d’Agde, qui n’a jamais assisté à un tel outrage en 25 ans de service, est persuadé que cet acte n’a pas été commis par une seule personne. « La porte de la chapelle est trop lourde. Il faut être plusieurs pour la déplacer », a précisé l’employé communal à France Bleu.
De plus, les enquêteurs devront déterminer la raison pour laquelle les auteurs des faits ont pris soin de tout remettre en ordre dans la sépulture. En effet, le linceul a été repositionné sur le squelette et la porte du caveau, refermée. Les pilleurs voulaient-ils cacher leur crime pour ne pas être dévoilés ou pour poursuivre leurs actions sur d’autres tombes ? L’enquête devra le déterminer. Par ailleurs, une photo montrait Jeanine portant de nombreux bijoux autour de son cou. Les vandales ont sans doute cru qu’ils allaient découvrir un trésor dans la sépulture, mais ils sont repartis les mains vides. « Ma mère avait pris soin de les partager avant sa mort », précise encore l’un des enfants de Jeanine et Marcel.
La famille de la défunte reste sous le choc de cet acte barbare, Marcel est particulièrement affecté au point de n’en plus dormir la nuit et de ne plus s’alimenter. « Nous sommes bouleversés », déclarent les membres de la famille. « Ceux qui ont fait ça sont capables du pire », déplore André, l’un des enfants de Jeanine. Il ajoute : « Nous avons l’impression d’enterrer une seconde fois notre mère. »
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