Une clinique d’Agen a déposé plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, affirmant avoir été affectée par une coupure d’électricité, revendiquée par la CGT Energie qui proteste contre la réforme des retraites, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
Cette même coupure sauvage avait également perturbé samedi 21 décembre le match de Top 14 de rugby entre Agen et Toulouse au stade Armandie, situé à proximité de la clinique Esquirol Saint-Hilaire.
Si le stade est resté plongé dans le noir pendant près d’un quart d’heure, la clinique disposait, elle, d’un groupe électrogène qui a rapidement pris le relais.
Selon La Dépêche du Midi, un chirurgien était en pleine chirurgie vasculaire au moment de la coupure. L’opération n’a heureusement pas été impactée. « Ça a coupé une trentaine de secondes avant de se rallumer […] il n’y a pas eu d’impact sur mon travail », a-t-il déclaré.
Il n’y a pas eu de conséquence physique directe pour les patients, a expliqué le parquet, qui précise que l’enquête en cours doit déterminer si les faits de mise en danger de la vie d’autrui sont caractérisés et identifier les auteurs de la coupure.
Cette action avait été revendiquée sur Twitter par la CGT Énergie. « Énergéticiens en grève = pas de jus », avait écrit le syndicat. La CGT avait également dit avoir effectué une coupure sur un site du laboratoire pharmaceutique UPSA à Agen.
La CGT Energie a assumé la responsabilité de plusieurs coupures de courant, dans le cadre de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites.
Les coupures sauvages sont expressément interdites par la loi et punies pénalement.
La ministre des Transport Elisabeth Borne a critiqué dimanche ce mode opératoire, évoquant « des choses très dangereuses » comme « des coupures dans des cliniques ».
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